Les 25 nageurs français sont arrivés mercredi au village olympique à Tokyo après leur stage terminal d’une dizaine de jours à Kanazawa, à près de 500 km à l'ouest de Tokyo. Les épreuves de natation commencent ce samedi 24 juillet dans le beau bassin "qui glisse bien", selon le Calédonien Maxime Grousset, champion de France en titre du 100 mètres nage libre. Le Guyanais Medhy Metella, lui, espère atteindre la finale et la médaille avec le relais 4x100 m. ici à Tokyo.
Pour la direction technique nationale, il s’agit d’obtenir les meilleurs résultats possibles, mais, avec la crise sanitaire, il est difficile de mettre un chiffre sur le nombre de médailles espérées. L’objectif est d’avoir le plus d’athlètes possible en finale, souligne Julien Issoulié, le directeur technique national.
Les vingt-cinq nageurs ont découvert la piscine olympique. Maxime Grousset s'apprête à vivre ses premiers Jeux : "J’en prends plein les yeux, c’est immense, j’essaie de rester concentré sur la performance…" réagit, en conférence de presse, le Calédonien aligné sur 50 et 100 mètres en individuel.
Maxime Grousset, la relève de la natation française
Peux-tu nous raconter l’ambiance du village. Et ta découverte de la piscine ?
Maxime Grousset : C’est mes premiers jeux. On en prend plein la vue. C’est super beau. On voit tous les pays, tous les sports. Toutes les délégations. Il y a des buildings partout. On se perd un peu, mais il faut rester concentré sur les performances. La découverte du village était quelque chose de fou. Après, pour la piscine, c’était encore mieux. C’est vrai que je la trouve magnifique. La nouvelle couleur de plot, c’est le rouge et ça c’est original. Sinon, la piscine est sympa. En tout cas, j’ai l’impression que ça glisse.
Ça te fait quoi de faire partie du cercle très restreint des Calédoniens ayant participé à des Jeux Olympiques ?
MG : Je suis très fier d’être Calédonien et de faire partie de ce cercle très fermé. Et j’espère qu’ils me suivent là-bas.
Est-ce que le relais 4x100 a une chance de monter sur le podium ?
MG : Pour le 4x100 m, j’ai hâte de le faire. Je pense vraiment que l’on a quelque chose à faire. On a une bonne équipe. J’ai l’impression que tout le monde est monté d’un cran, comparé aux championnats de France. On va d’abord se qualifier, ensuite on verra pour la finale. Mais je pense que c’est jouable.
Mehdy Metella, le retour inespéré
Blessé ou trop juste physiquement, le nageur Mehdy Metella avait déjà fait une croix sur les Jeux Olympiques de Tokyo. Mais avec la pandémie, l’annonce du report a rebattu les cartes et voilà le Guyanais prêt à en découdre dans la piscine olympique. Le vice-champion olympique du 4x100 m nage libre s’est présenté en conférence de presse avant l’ouverture des JO.
Comment tu abordes ces Jeux Olympiques?
Mehdy Metella : Comme un évènement mondial. Être relax jusqu’à à la fin.
Peux-tu nous parler de ta préparation?
MM : Ma préparation s’est bien passée, on va dire qu’on a continué sur la lancée de ce que j’avais déjà commencé. Pour le moment, j’attends, je me sens bien, je reste au chaud et j’attends tranquillement le début des épreuves dimanche avec le relais.
Tu parles du relais, quelles ont les ambitions de l’équipe?
MM : Il y a une stratégie en place, comme toutes les équipes et l’ambition est de passer les séries, et après la finale.
Avec cette délégation forte de 25 nageurs, la France va tenter de redevenir une nation phare de la natation mondiale, après des Jeux Olympiques 2016 décevants. À Rio, les Bleus n'avaient remporté que deux médailles d'argent : sur 50 m nage libre avec Florent Manaudou et sur le 4 x 100 m nage libre.
► A Tokyo, Maxime Grousset est engagé sur 50 m, 100 m et 4x100 m. Mehdy Metella sur 100 m papillon, 4x100 m 4 nages.