L'ancien président de la ligue de foot professionnel en visite à Mayotte pour constater le manque d'infrastructures

Frédéric Thiriez, missionné par la FFF pour faire un rapport sur les besoins dans les Outre-mer
L'ancien président de la Ligue de foot professionnel, Frédéric Thiriez, est en visite à Mayotte pour constater les besoins et les retards du département dans cette discipline. C'est la première étape d'une tournée pour remettre un rapport à la FFF sur l'état des lieux dans les Outre-mer.

La Fédération française de football a missionné l'ancien président de la Ligue de foot professionnel, Frédéric Thiriez, pour faire un rapport sur l'état de la discipline dans les Outre-mer. Il a débuté sa tournée par Mayotte, avec une série de rencontres avec les élus et les acteurs du sport ce mardi et mercredi 17 juillet. "Ce que j'ai commencé à réaliser, c'est concrètement le retard considérable de Mayotte en matière d'infrastructures sportives et notamment pour le football", explique l'ancien avocat et haut fonctionnaire.

"Avec une population qui double tous les dix ans, composée pour moitié de jeunes de moins de 17 ans, les besoins sont immenses", estime Frédéric Thiriez, qui a déjà une piste de solution : "il faut un véritable plan Marshall pour les équipements sportifs à Mayotte, j'y travaille." Il l'assure, le problème sera souligné dans le rapport qu'il remettra à Philippe Diallo, le président de la FFF. "J'espère qu'on va pouvoir aider Mayotte à rattraper ce retard, il en va de l'avenir de notre jeunesse, il faut leur offrir un espoir et c'est bien souvent le football."

Frédéric Thiriez a notamment rencontré les élus et les acteurs sportifs du territoire

Des propos qui ne tombent pas dans l'oreille d'un sourd, en l'occurrence dans celles de Sidi Hamada Hamidou, membre du comité de direction de la ligue mahoraise. "Le fait de venir comme ça, en émissaire, voir sur le terrain les retards et les besoins pour en faire un rapport qui sera remis directement au président de la FFF, c'est une chance que nous devons saisir", résume-t-il. "C'est une opportunité énorme pour qu'on nous entende, qu'on nous écoute, et qu'in fine qu'on ait les infrastructures pour que nos jeunes puissent s'épanouir dans le sport."