L’écrivain comorien francophone Ali Zamir pourra venir en France pour la rentrée littéraire. Son éditeur déplorait qu’il ne puisse obtenir de visa. Le ministère de l’Intérieur assure que le visa a été accordé.
•
L'écrivain comorien francophone Ali Zamir, dont l'éditeur avait déploré qu'il ne puisse venir présenter son premier roman faute de visa, a obtenu les autorisations pour se rendre en France, a-t-on appris mercredi auprès du ministère de l'Intérieur.
"Le visa pour M. Zamir a été accordé", a-t-on indiqué à la direction générale des étrangers en France, en précisant que "tant le visa que les transits ont été autorisés".
Ali Zamir est l'auteur d'un premier roman, "Anguille sous roche" (Le Tripode), qui fait partie des livres attendus de la rentrée littéraire, et a déjà été sélectionné par plusieurs prix dont le Prix de Littérature Francophone Senghor 2016, le Prix du Roman Fnac 2016, le Prix du Livre sur la place à Nancy et le prix Hors Concours 2016.
En fait le visa "n'avait pas été refusé, le dossier était toujours en cours d'instruction", a-t-on assuré à l'Intérieur. "C'était un peu long mais la décision a été rendue" mercredi, a-t-on précisé de même source.
Une pétition pour demander qu'un visa soit accordé à l'écrivain francophone avait été lancée sur le site Avaaz.org. Elle avait recueilli mercredi plus de 1.500 signatures.
"Le visa pour M. Zamir a été accordé", a-t-on indiqué à la direction générale des étrangers en France, en précisant que "tant le visa que les transits ont été autorisés".
Ali Zamir est l'auteur d'un premier roman, "Anguille sous roche" (Le Tripode), qui fait partie des livres attendus de la rentrée littéraire, et a déjà été sélectionné par plusieurs prix dont le Prix de Littérature Francophone Senghor 2016, le Prix du Roman Fnac 2016, le Prix du Livre sur la place à Nancy et le prix Hors Concours 2016.
Un dossier en cours d’instruction
Son éditeur Frédéric Martin avait assuré qu'Ali Zamir s'était "vu refuser son visa alors que nous l'avions invité en France et fourni tous les documents nécessaires", jugeant ce refus "absurde et navrant".En fait le visa "n'avait pas été refusé, le dossier était toujours en cours d'instruction", a-t-on assuré à l'Intérieur. "C'était un peu long mais la décision a été rendue" mercredi, a-t-on précisé de même source.
En France pour la rentrée littéraire
Ali Zamir devrait rester en France durant les mois de septembre et octobre, selon son éditeur. Il est invité dans plusieurs festivals littéraires dont les Bibliothèques idéales à Strasbourg et Les Correspondances à Manosque.Une pétition pour demander qu'un visa soit accordé à l'écrivain francophone avait été lancée sur le site Avaaz.org. Elle avait recueilli mercredi plus de 1.500 signatures.