Après 7 décès, 221 cas déclarés et 35 000 doses de vaccin injectées, l’épidémie de choléra est finie à Mayotte. L’agence régionale de santé estime qu’au regard de l’absence de choléra sur le territoire depuis le 12 juillet 2024, il n'y a plus de propagation de la maladie.
Dans un communiqué, l’autorité sanitaire se félicite notamment avec son plan de riposte qu’elle juge ambitieux, avec « une forte mobilisation des services de l’Etat (...) dès la confirmation du premier cas de choléra en Union des Comores au mois de février 2024 ».
Plusieurs actions ont en effet été menées sur le terrain afin de stopper la circulation du choléra : la désinfection des lieux de vie, le lancement d’une vaste campagne de vaccination des personnes contacts et dans les zones les plus propices au développement de la maladie ou encore le maintien des rampes d’eau dans des secteurs stratégiques.
Un niveau de vigilance élevé
Malgré la bonne nouvelle, les autorités nationales et locales veulent rester prudentes et n’excluent pas le retour de l’épidémie au regard des nouveaux cas détectés aux Comores. La saison des pluies, le kashkazi qui approche pourrait favoriser la réémergence des différentes maladies hydriques. La population est appelée à conserver des mesures de précautions en se lavant régulièrement les mains et à faire en sorte de ne consommer que de l’eau potable.
L’agence régionale de santé et Santé publique France affirment surveiller les points d’entrée sur le territoire grâce à leurs partenaires de santé et associatifs. Pour rappel, le 1er cas de choléra signalé à Mayotte le 18 mars 2024 est une femme entrée clandestinement sur le territoire en provenance des Comores.