Le conducteur qui a causé la mort de deux enfants à Sakouli a été condamné hier à 4 ans de prison ferme.
Le drame avait choqué la commune de Bandrélé. C’était le 4 septembre vers 6h, un pick-up fait une sortie de route, il percute un groupe de 4 enfants qui allaient à l’école en file indienne. Les deux plus jeunes meurent sur le coup, leur frère de 11 ans est toujours hospitalisé à La Réunion. Il est paralysé au niveau du visage précise Flash Info. Le conducteur est un Comorien de 21 ans en attente du renouvellement de son titre de séjour. Il n’avait pas de permis de conduire. Lors de son audition, il a menti : il a expliqué aux enquêteurs avoir emprunté une voiture à une connaissance sans la prévenir. Devant les juges : il admet avoir voulu protéger un proche, qui lui avait demandé d'amener trois ouvriers sur un chantier. Après l’accident, ils se sont enfuis, sans doute pour éviter d’être contrôlés par la police estime le Journal de Mayotte.
En revanche difficile d’expliquer précisément pourquoi il a perdu le contrôle de son véhicule en sortant d’un virage. Les enquêteurs rapportent qu’il a fait des zigzags avant de s’encastrer dans la barrière de sécurité. Le journal de Mayotte parle d’un véhicule surpuissant de près de 200 chevaux. Il avait subi un accident en juin, un expert a jugé qu’il n’était pas en état de rouler. Le prévenu n’avait pas bu, ni consommé de stupéfiant, il admet « avoir peut-être manqué de vigilance, avoir peut-être roulé un peu trop vite. »
En larmes, il a peiné à trouver les mots. D’une voix étranglée, il explique : "Je ne sais pas quoi dire. J’ai de la peine pour les victimes" . Il risquait jusqu’à 7 ans de prison. Il écope de 4 ans de prison ferme pour homicide et blessures involontaires. Un récit d’audience à retrouver dans Flash Info et dans le Journal de Mayotte
Le collectif des citoyens de Mayotte 2018 bloque toujours le bureau des étrangers de la préfecture.
C’est le cas depuis plus de deux semaines comme le rappelle le Journal de Mayotte, le collectif veut dénoncer l’insécurité et estime qu’elle est liée à l’immigration. La semaine dernière, lors de la conférence de sécurité, le préfet a pourtant annoncé une baisse de près de 6% de la délinquance et l’interpellation des auteurs présumés de l’agression d’une automobiliste à Koungou, la goutte d’eau à l’origine de ce blocage. Insuffisant, « du blabla » pour le collectif qui annonce dans le JDM durcir le mouvement. Désormais l’entrée du personnel est aussi bloquée. Le dialogue est rompu avec le préfet, le collectif a envoyé un courrier directement au ministre de l’Intérieur, une réponse est attendue d’ici jeudi. Les manifestants veulent notamment un calendrier pour la mise en place du fameux rideau de fer maritime.
Favoritisme, négligence, désorganisation générale, ce sont les mots dans la presse de l’intersyndicale du département.
Les maux qui ont poussé les agents du département à se mettre en grève depuis hier. Ils dénoncent notamment une fuite des cadres à cause d’un manque de stratégie et de nombreuses injustices. « Un bateau qui n’a pas de cap n’arrive pas à destination » martèle les syndicats. Ils prennent justement pour exemple dans le Journal de Mayotte la question de l’absence de permis de navigation des barges, un problème depuis trop longtemps. Dans Flash Info, ils évoquent le licenciement sans cause réelle selon eux de la directrice des ressources humaines. Les grévistes dénoncent surtout des cas de favoritisme. Des agents seraient évincés de certaines décisions au profit de proches d’élus. Pour le moment, aucune rencontre n’est prévue selon la CFDT. La grève pourrait se durcir, rien n’est écarté conclu son représentant. Plus de précision dans le JDM et dans Flash Info.
Le président du département lui est au Mozambique pour le comité de suivi d'un programme interrégional
Il s'agit du projet INTERREG 6. Des représentants de Mayotte, de la Réunion, de Madagascar, du Mozambique, de la Tanzanie et des Seychelles vont échanger pendant deux jours. Comme le rappelle le JDM, l’objectif de ce programme est de favoriser les échanges économiques, environnementaux et culturels entre les territoires de la région. Il est financé par l'Union européenne et agit dans des domaines comme la protection de l’environnement, le développement durable, la gestion des ressources naturelles et la connectivité numérique.
Ce troisième comité de suivi vise à faire le bilan des projets en cours et à définir les priorités pour les prochaines années. Le président du conseil départemental parle d'un rendez-vous crucial pour face au changement climatique et avoir une gestion durable des ressources maritimes.
Depuis deux semaines, Mayotte a son office de l’eau. Reste une question : en quoi ça va faire avancer le schmilblick ?
Pour le moment, son champ d’action et ses missions précises sont encore assez vagues. Pour mieux comprendre le rôle de cette institution, Flash Info a interrogé le directeur général de l’office de l’eau de La Réunion, qui existe depuis 20 ans. Selon lui, ces instances ont trois missions : les observations des ressources en eau et de la biodiversité aquatique. C’est-à-dire la production de la connaissance, les études. Le second volet, c’est l’appui et l’expertise, via la formation et la sensibilisation. La troisième mission est économique, avec l’appui aux financements des travaux sur le territoire.
Sauf qu’à Mayotte, on a déjà le comité de suivi de la ressource en eau piloté par la préfecture. Le directeur réunionnais botte un peu en touche, l’office de l’eau étant rattaché au département, c’est une autre vision, plus décentralisé. Il finit par le reconnaître : l’efficacité de cet office dépendra de sa synergie avec les acteurs de l’eau. L’office de l’eau de la Réunion accompagne en tout cas la création de l’office mahorais, avec des ateliers de travail. Une convention de partenariat est aussi prévue. Un entretien complet à retrouver dans Flash Info.
Les élèves des écoles de Pamandzi ont dû faire sans eau hier
C'est à lire dans le Journal de Mayotte : la commune de Pamandzi n'avait pas payé ses factures. Selon le maire, il s'agit d'une négligence des agents chargés de les payer, mais aussi des agents chargés de remplir les cuves de secours. La situation est revenue à la normale vers 13h, le président du syndicat des Eaux de Mayotte a même dû intervenir pour permettre la réouverture des compteurs, et des écoles.