500 000 € pour aider la Compagnie mahoraise Zéna à obtenir son Certificat de Transport Aérien (CTA). La subvention a été votée ce jeudi 10 octobre en commission permanente.
Ce financement permettra à Zéna de mener à bien les démarches nécessaires à l’obtention de son certificat de transporteur aérien.
Pour le Département, il s’agit d’un « pas décisif vers le développement de ses activités de transport aérien commercial. Cette initiative vise à transformer en profondeur le paysage économique de Mayotte ». Précise la collectivité.
Il y a près d’un mois, Julien Novou, le président de la SAS Zena Airlines nous expliquait que cette subvention ne serait accordée que si la compagnie obtenait l’aval de l’Europe pour les fonds européens. Cet autre dossier a lui aussi bien avancé. Il faut dire que les deux Mahorais à la tête du projet se sont entourés d’un cabinet d’expert pour le montage de leur dossier FEDER.
Une autorisation de transport de passagers
Si du côté des finances les choses avancent, c’est surtout la demande auprès de la DGAC à Paris qui sera déterminante. C’est en effet la Direction générale de l'aviation civile qui doit délivrer le fameux CTA. L’agrément qui autorise une compagnie aérienne à réaliser des opérations de transport commercial. Pour cela il faudra que l'entreprise présente des garanties techniques suffisantes. Qu’elle démontre surtout qu'elle respecte la réglementation technique en vigueur.
Des dessertes régionales ainsi qu’une liaison Mayotte-Paris
Comme promesse à ses futurs clients, Zena Airlines propose un changement dans les services aériens, surtout dans des repas "plus qualitatifs sans faire du low-cost ».
Mais au moment où l’Etat annonce une hausse de la taxation des compagnies aériennes, et surtout des manifestations contre la vie chère, c'est avant tout la question des prix qui intéresse la population.
« Les prix sont excessivement chers à Mayotte, on va remettre les choses à leur place»
Julien Novou
Et si Le président de la compagnie Zena Airlines, Julien Novou, parle "d’une baisse sensible des tarifs". Les voyageurs mahorais préfèrent attendre de le voir pour y croire.