Les jeunes du diocèse de Fort-de-France assurent le spectacle aux JMJ

Le groupe, de la Pastorale des jeunes du Diocèse de Fort de France, est monté sur scène mardi soir.
Malgré l’attaque dans une église près de Rouen, la foi et la joie restent au rendez-vous aux Journées Mondiales de la Jeunesse, en Pologne. Mardi soir, une délégation de Martinique a présenté un spectacle sur le thème de la Miséricorde en marge des JMJ.
Après la terrible attaque qui a coûté la vie à un prêtre dans une église près de Rouen, la foi et la joie restent de mise pour les jeunes ultramarins présents aux Journées Mondiales de la Jeunesse, en Pologne.

Ce mardi soir, une cinquantaine de Martiniquais sont montés sur scène pour présenter leur spectacle. Au cœur du quartier juif de Cracovie en Pologne, la délégation antillaise a participé, pour la première fois, au Festival de la jeunesse, une des manifestations phares qui se déroulent en marge des JMJ.

Ci-dessous le reportage France Ô de JM.Mazerolle, M.Bouretima.
©la1ere

La Miséricorde

"A travers ce spectacle, nous avons voulu montrer que nous sommes capables de transmettre et partager la miséricorde quels que soient la génération, la culture et le pays dans lequel on vit", explique le Père Emmanuel Chaulvet, délégué Pastorale des Jeunes du diocèse de Fort-de-France.

Réalisé par le groupe de la Pastorale des jeunes du diocèse de Fort-de-France, le spectacle est divisé en plusieurs tableaux évoquant la Miséricorde divine, thème de ces JMJ 2016.

A travers l’histoire, la culture et la foi martiniquaise, les participants ont tenu à adresser un message de fraternité. "Nous voulons également prouver qu’une petite île comme la nôtre peut faire de grande chose pour le Seigneur", ajoute Laurent Lajier, le chef de chœur.

Un public peu nombreux

Face à la scène, le public est malheureusement clairsemé. La pluie s’est invitée ce mardi soir, et surtout les pèlerins quittent au même moment la cérémonie d’ouverture officielle des Journées Mondiales de la Jeunesse.


Pour Dieu

"Je ne suis pas déçu, explique Steeve Louis-Jospeh Dogue, le metteur en scène. Je suis persuadé que les jeunes présents étaient réceptifs au message. Ils ont beaucoup applaudi". "Ceux qui étaient présents ont sûrement dit aux autres qu’ils avaient manqué quelque chose", sourit pour sa part, Laurent Lajier, chef de cœur. "Et puis, ce travail est avant tout fait pour Dieu", rappelle la chorégraphe, Bénédicte Etifier.

Dans le public, plusieurs étrangers apprécient. Venus d’Israël, de Pologne ou encore d’Allemagne, tous saluent la performance et le message adressé par les martiniquais. C’est la première fois qu’une délégation ultramarine participait au Festival de la Jeunesse.