La bonne nouvelle est arrivée par courrier. Après l’intervention des certains élus locaux et surtout du président du syndicat national des sapeurs-pompiers, Fréderic Monchy.
La FNCDG, fédération nationale des centres de gestion et les centres de gestion organisateurs concernés se sont réunis à Paris le 1er octobre. Une solution a pu être trouvée en présence de la Direction générale de la sécurité civile et de la gestion des crises (DGSCGC).
Même s'ils réfutent l'argument de rupture d'égalité entre candidats, pour limiter les coûts de déplacement pour les Mahorais, ils ont décidé de baser le centre d'épreuve délocalisé dans les locaux de la Préfecture à Mamoudzou. Avec une condition :
«L'État devra toutefois s'engager à prendre ses responsabilités en cas d'irrégularité constatée…»
Phillipe Loccateli, Président du centre de gestion du Rhône et de la Métropole de Lyon
Une victoire pour le lieutenant Ahmed Allaoui Abdoul Karim. " On a mobilisé tout le monde, les élus du département, le SDIS, la Préfecture mais aussi le syndicat national qui nous a beaucoup aidés."
Le président du SNSPP Pats 976 regrette juste cette étiquette de "tricherie" désormais collée aux Mahorais " alors que ce sont les candidats locaux qui ont dénoncé les tentatives de fraude de personnes venues de l'extérieur."
Dysfonctionnements lors du dernier concours
Pour rappel, les instances nationales, notamment le CIG de la Grande Couronne avaient décidé de ne pas ouvrir de centre d'épreuves au SDIS de Mayotte en raison de dysfonctionnements lors du concours de Capitaine 2023. Les candidats de Mayotte ont donc été invités à passer les épreuves à La Réunion. Ce que les pompiers mahorais considéraient comme une rupture d’égalité en leur défaveur.