L'avion du premier ministre a atterri vers 8H30 à Gillot. En pleine polémique sur son déplacement à Berlin pour assister à la finale de la Ligue des champions, le premier ministre abordera les questions liées à l'emploi, au développement et à la sécurité.
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A la Réunion, les visites jeudi et vendredi porteront sur l'emploi local et la formation des jeunes. Un contrat de ville sera signé à Saint-Denis, ville la plus peuplée des outre-mer avec 145.000 habitants. Le tourisme, priorité économique locale mais touchée par la "crise du requin", sera aussi au menu.
Les attentes sont grandes chez les acteurs locaux. Ibrahim Patel, président de la chambre de commerce et d'industrie, qui a été "ponctionnée de 3,2 millions d'euros" par l'Etat, attend "du concret" qui fasse des "chefs d'entreprises un partenaire et non pas un ennemi" et demande des "baisses de charges sociales".
Bernard Picardo, président de la chambre des métiers, souhaite en outre des "simplifications réglementaires". Pour le président de la CGPME, Dominique Vienne, une réponse "géographique" à la question de la formation professionnelle est attendue pour une île située à 9.300 km de la métropole. Quant aux agriculteurs de la filière canne à sucre, ils demandent une augmentation du prix d'achat par les usiniers, avant le début de la campagne en juillet.
Côté syndical, "on attend de Manuel Valls qu'il nous dise ce qu'il entend par égalité réelle", ce rattrapage économique et social qui fait l'objet d'une mission du député PS et ex-ministre Victorin Lurel. "Dans les services publics, il faudrait un rattrapage des effectifs", a souligné Max Banon, secrétaire général de la CGTR Sud, qui estime que le "système est à bout de souffle" et qu'il faut "redessiner un projet réunionnais".
La tension est palpable, de l'intersyndicale de l'Education qui dénonce "le manque de postes, de moyens et le climat d'insécurité dans les établissements" à celle de la caisse de Sécu qui appelle à une grève vendredi pour réclamer "la régionalisation des emplois" quand les compétences locales existent.
Pour ajouter un peu plus de piquant à cette visite qui s'annonce déjà tendue, le hasard du calendrier a fait que le Premier ministre arrive à La Réunion seulement quelques jours après le démantèlement d'une filière jihadiste sur l'île, ce qui a constitué une première dans cette partie du monde.
Sur les jeunes jihadistes présumés arrêtés, deux ont été mis en examen tandis que 48 cas de radicalisation ont été signalés à la Réunion. Un sujet sur lequel Manuel Valls, ex-ministre de l'Intérieur, sera très probablement questionné.
Les attentes sont grandes chez les acteurs locaux. Ibrahim Patel, président de la chambre de commerce et d'industrie, qui a été "ponctionnée de 3,2 millions d'euros" par l'Etat, attend "du concret" qui fasse des "chefs d'entreprises un partenaire et non pas un ennemi" et demande des "baisses de charges sociales".
Bernard Picardo, président de la chambre des métiers, souhaite en outre des "simplifications réglementaires". Pour le président de la CGPME, Dominique Vienne, une réponse "géographique" à la question de la formation professionnelle est attendue pour une île située à 9.300 km de la métropole. Quant aux agriculteurs de la filière canne à sucre, ils demandent une augmentation du prix d'achat par les usiniers, avant le début de la campagne en juillet.
Côté syndical, "on attend de Manuel Valls qu'il nous dise ce qu'il entend par égalité réelle", ce rattrapage économique et social qui fait l'objet d'une mission du député PS et ex-ministre Victorin Lurel. "Dans les services publics, il faudrait un rattrapage des effectifs", a souligné Max Banon, secrétaire général de la CGTR Sud, qui estime que le "système est à bout de souffle" et qu'il faut "redessiner un projet réunionnais".
La tension est palpable, de l'intersyndicale de l'Education qui dénonce "le manque de postes, de moyens et le climat d'insécurité dans les établissements" à celle de la caisse de Sécu qui appelle à une grève vendredi pour réclamer "la régionalisation des emplois" quand les compétences locales existent.
Pour ajouter un peu plus de piquant à cette visite qui s'annonce déjà tendue, le hasard du calendrier a fait que le Premier ministre arrive à La Réunion seulement quelques jours après le démantèlement d'une filière jihadiste sur l'île, ce qui a constitué une première dans cette partie du monde.
Sur les jeunes jihadistes présumés arrêtés, deux ont été mis en examen tandis que 48 cas de radicalisation ont été signalés à la Réunion. Un sujet sur lequel Manuel Valls, ex-ministre de l'Intérieur, sera très probablement questionné.