Rebondissement dans l'affaire de ce policer de la BAC, retrouvé battu et brûlé samedi à Ducos. Un témoin raconte une version tout à fait différente.
Le policier de la BAC, la brigade anti criminalité, en poste depuis deux ans à la Martinique a lui même détruit sa voiture par le feu samedi matin à Ducos, contrairement à la version qui'il a donnée aux pompiers, aux gendarmes et aux policiers. Il est confondu par la parole d'un témoin, qui a vu toute la scène dans ce terrain vague de Ducos. "Il a aspergé la voiture de produits inflammables puis y a mis le feu. C'est un retour de flammes qui lui a brûlé les jambes, les avants bras et ses parties génitales", dit ce témoin capital, interrogé par la police.
Actuellement, hospitalisé pour brûlures, le policier est interrogé par la police judiciaire. Ses collègues, indignés hier, sont aujourd'hui révoltés par son comportement. Si les faits se confirment, ce dépositaire de l'autorité publique risque d'être poursuivi, notamment pour faux témoignages et destruction de biens matériels.
Mensonge et maquillage
Dés le départ, le récit du policier a surpris l'ensemble de ses collègues. Pourquoi avoir voulu récupérer son véhicule, tout seul alors qu'une simple procédure de flagrant délit aurait permis d'appréhender les braqueurs présumés? il a dit avoir repéré sa voiture au quartier Trénelle à Fort de France. Pourquoi alors y était-il sans arme ? Comment a t-il été embarqué de force dans sa voiture de Fort de France à Ducos ( dans le sud) par "des personnes à l'accent anglais", sans attirer l'attention de témoins? Troublant pour un homme pratiquant les arts martiaux...Affaire confiée à la police judiciaire
Le policier aurait imaginé ce braquage aux Terres Sainvilles, mercredi dernier, caché la voiture au quartier Trénelle, afin de la récupérer tranquillement, plus tard. Il a aussi effectué le parcours de Fort de France à Ducos en changeant la plaque d'immatriculation, car la précédente était connue de toutes les polices et des internautes.Actuellement, hospitalisé pour brûlures, le policier est interrogé par la police judiciaire. Ses collègues, indignés hier, sont aujourd'hui révoltés par son comportement. Si les faits se confirment, ce dépositaire de l'autorité publique risque d'être poursuivi, notamment pour faux témoignages et destruction de biens matériels.