1er Mai : les syndicats martiniquais dénoncent la politique du gouvernement

Contestations syndicales et dénonciation de l'empoisonnement des martiniquais, au programme du défilé du 1er Mai à Fort de France.
Comme d'habitude la célébration de la fête des travailleurs ne rassemble pas tous les syndicats Martiniquais. Force ouvrière attend ses adhérents à Saint-Pierre, et les autres organisations se donnent rendez-vous à la maison des syndicats à Fort de France. Cette année,  CDMT, CFDT, CGTM, CGTM/FSM, CSTM, SASM, SMBEF, UGTM, UNSA, K5F, sont rejoints par le Collectif contre l'épandage aérien et l'empoisonnement des Martiniquais.
 

Revendications classiques

Les syndicats entendent avant tout fustiger la politique du gouvernement socialiste. Leurs dirigeants parlent d'attaques contre le droit du travail et le droit syndical et citent souvent un exemple. "L'accord national interprofessionnel pour la sécurité de l'emploi facilite les licenciements, organise la mobilité et permet aux patrons d'utiliser comme ils le veulent le travail à temps partiel et de réduire les salaires", disent-ils.
 

Scandale écologique

Le collectif contre l'épandage aérien et l'empoisonnement des martiniquais saisit pour sa part, cette opportunité pour sensibiliser le public à sa cause. Ses animateurs  qualifient de scandale les récentes dérogations accordées aux planteurs de bananes pour la poursuite de l'épandage aérien. "Après le scandale du chlordécone, l'état accorde des dérogations pour  poursuivre l'empoisonnement de la population par l'épandage aérien", accuse le comité.

Sur toutes ces questions, qui en principe, concernent le plus grand nombre, syndicats et comité mesureront à l'occasion de ce 1er mai, la force et la pertinence de leurs arguments.