Depuis un mois, les guyanais sont mobilisés pour obtenir l'autonomie de leur université. Corine Mencé-Caster, présidente de l'université des Antilles et de la Guyane dénonce le non respect des textes et l'impréparation de cette autonomie.
Les étudiants et l'intersyndicale en grève depuis un mois, ont obtenu du gouvernement, dans un protocole de fin de conflit, la création d'une université de plein droit en Guyane pour 2015. Les grévistes réclament du temps pour analyser ce document. En attendant, ils refusent de signer quoi que ce soit.
Dans l'émission "7 actu" sur Guadeloupe 1ère, du dimanche 10 novembre 2013, Corine Mencé-Caster, présidente de l'université des Antilles et de la Guyane dénonce l'impréparation de cette autonomie. "Nous sommes dans un mariage à trois (Guyane, Guadeloupe, Martinique), si un des partenaires de ce mariage veut partir, il faut que l'on discute des conditions du divorce, d'autant que nous avons 13 000 enfants (les étudiants) ensemble".
La présidente de l'université déclare qu'elle est interpellée sur la manière dont sont gérés nos territoires. "Respectons les textes, sinon c'est la porte ouverte à des coups d'état", déclare-t-elle.
Dans l'émission "7 actu" sur Guadeloupe 1ère, du dimanche 10 novembre 2013, Corine Mencé-Caster, présidente de l'université des Antilles et de la Guyane dénonce l'impréparation de cette autonomie. "Nous sommes dans un mariage à trois (Guyane, Guadeloupe, Martinique), si un des partenaires de ce mariage veut partir, il faut que l'on discute des conditions du divorce, d'autant que nous avons 13 000 enfants (les étudiants) ensemble".
La présidente de l'université déclare qu'elle est interpellée sur la manière dont sont gérés nos territoires. "Respectons les textes, sinon c'est la porte ouverte à des coups d'état", déclare-t-elle.