D'après l'opposition municipale, la capitale connaît des fins de mois difficiles. Le groupe « l’Union pour le changement à Fort-de-France » de la mouvance des Patriotes a organisé une conférence de presse ce samedi (23 mai). La dette de la ville avoisinerait les 216 millions d’euros.
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Le tableau dressé par l’opposition est noir en commençant par la question budgétaire. « L’Union pour le changement à Fort-de-France » donne une série de chiffres et notamment celui du montant de la dette : 216 millions d’euros au 31 décembre 2014. La ville capitale aurait également un déficit de 300 000 euros selon les calculs faits par Francis Carole.
Écoutez Francis Carole, le leader de l’opposition foyalaise :
La guerre des chiffres entre la majorité PPM et l’opposition patriote risque d’être féroce. Mardi, les élus devront voter le compte administratif.
Outre les questions de gros sous, « l’Union pour le changement à Fort-de-France » a également abordé le sujet brûlant du Lycée Schœlcher. Le groupe dénonce les retards pris dans les travaux qui mettent « en danger » les élèves et le personnel. Ont été évoqués les panneaux solaires de la Savane. C’est « une stratégie de sabotage du poumon vert de la ville », selon Francis Carole.
La réunion de ce samedi matin a donc permis au PALIMA, MIM et consorts de rendre compte de leur action. Ils présentent cette démarche comme étant totalement « indépendante des prochaines échéances électorales ». Mais on a bien du mal à le croire. À l’heure actuelle en Martinique, difficile de trouver un politique qui n’a pas cette idée derrière la tête.
Écoutez Francis Carole, le leader de l’opposition foyalaise :
Francis Carole : "300 000 euros de déficit"
Outre les questions de gros sous, « l’Union pour le changement à Fort-de-France » a également abordé le sujet brûlant du Lycée Schœlcher. Le groupe dénonce les retards pris dans les travaux qui mettent « en danger » les élèves et le personnel. Ont été évoqués les panneaux solaires de la Savane. C’est « une stratégie de sabotage du poumon vert de la ville », selon Francis Carole.
La réunion de ce samedi matin a donc permis au PALIMA, MIM et consorts de rendre compte de leur action. Ils présentent cette démarche comme étant totalement « indépendante des prochaines échéances électorales ». Mais on a bien du mal à le croire. À l’heure actuelle en Martinique, difficile de trouver un politique qui n’a pas cette idée derrière la tête.