La figure d'André Aliker reste dans les mémoires

Cette photo est l'image la plus connue d'André Aliker.
Journaliste incorruptible, André Aliker a marqué l'histoire de la Martinique. Disparu le 11 janvier 1934, son cadavre avait été retrouvé ligoté le lendemain sur une plage de Case-Pilote. Un hommage lui était rendu cet après-midi (11 janvier) à 17 heures au siège du journal Justice à Fort-de-France.
Un hommage a été rendu au célèbre journaliste aujourd'hui (11 janvier) à 17 heures au siège du journal Justice au quartier des Terres Sainville à l'angle des rue Emile Zola et André Aliker. Le Club Presse Martinique commémore le 82e anniversaire de l'enlèvement et de l'assassinat d'André Aliker.


Une figure l'histoire martiniquaise

Un regard fier, le menton levé défiant les puissants... C'est l'image que l'on retient d'André Aliker. Ce journaliste né le 10 février 1894 au quartier Roches-Carrées au Lamentin a marqué sa profession et l'histoire de la Martinique. Si bien qu'un prix journalistique, un film, des rues et des établissements scolaires portent aujourd'hui son nom.

Dans les colonnes du journal communiste Justice dont il était aussi le gérant, André Aliker avait révélé un système de fraude fiscale et de corruption organisé autour de Eugène Aubéry, un grand propriétaire terrien.

Son cadavre était ligoté

Menacé et intimidé à plusieurs reprises, André Aliker disparaît le 11 janvier 1934. Son cadavre est retrouvé ligoté le lendemain sur la plage de Fond-Bourlet à Case-Pilote. Deux hommes et une femme seront poursuivis puis acquittés pour son meurtre. Le commanditaire ne sera jamais inquiété par la justice.

Sur la tombe d'André Aliker est inscrit l'épitaphe suivant : "Ils n'ont pas pu me corrompre, ils m'ont assassiné !".

William Zébina retrace en image le parcours d'André Aliker : 
Plus qu'un journaliste, André Aliker était aussi un militant.