Un jeune homme a été interpellé après la découverte du cadavre de son père au domicile familial à Saint-Mard en Seine-et-Marne. Le corps gisait dans une mare de sang depuis plusieurs jours.
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C'est un fait divers sordide qui remonte à la semaine dernière raconte la 1ère. Mercredi 13 janvier, les gendarmes de Dammartin-en-Goële reçoivent un coup de fil. Une femme s'inquiète de ne pas avoir de nouvelles de son compagnon depuis plusieurs jours. Elle précise que ce dernier, Serge Maville, un Martiniquais de 64 ans, retraité des Postes vit seul avec son fils de 26 ans qui souffre de troubles psychiques.
Le père gît dans une mare de sang et présente de nombreuses plaies. Il aurait été poignardé à de très nombreuses reprises au niveau du dos et du thorax. Ses mains présenteraient également des plaies de défense.
Son décès remontait à au moins trois jours, selon l'autopsie. Cela correspond au jour où il était rentré chez lui après avoir passé le week-end avec la femme qui a donné l'alerte. Le jeune homme, placé en garde à vue a reconnu être à l'origine de la mort de son père. Présenté comme schizophrène, il ne prenait pas son traitement régulièrement.
La brigade de recherches de la compagnie de gendarmerie de Meaux est chargée de l’enquête.
Le fils ne suivait pas son traitement
Arrivés sur les lieux à Saint-Mard, les gendarmes découvrent un pavillon fermé. Ils cassent la porte et découvrent le fils, dans son bain, qui leur affirme être seul. Mais en explorant le pavillon, derrière une porte fermée à clé, les gendarmes découvrent la scène de crime.Le père gît dans une mare de sang et présente de nombreuses plaies. Il aurait été poignardé à de très nombreuses reprises au niveau du dos et du thorax. Ses mains présenteraient également des plaies de défense.
Son décès remontait à au moins trois jours, selon l'autopsie. Cela correspond au jour où il était rentré chez lui après avoir passé le week-end avec la femme qui a donné l'alerte. Le jeune homme, placé en garde à vue a reconnu être à l'origine de la mort de son père. Présenté comme schizophrène, il ne prenait pas son traitement régulièrement.
Schizophrène mais incarcéré
Son état a été jugé compatible avec la détention. Il a été mis en examen pour homicide aggravé et écroué vendredi soir. Selon le parquet de Maux, le mobile du crime n'a pas encore été établi.La brigade de recherches de la compagnie de gendarmerie de Meaux est chargée de l’enquête.