Les bradjaks au banc d'essai

Trente bradjak ont été contrôlées par la Mission Carnaval de la ville.
Pour la première fois, la ville de Fort-de-France a mis en place un contrôle des bradjaks une semaine avant le début des festivités carnavalesques. Volume sonore des pots d'échappement, éléments de sécurité, respect du projet annoncé...tout a été passé au crible cet après midi (30 janvier).
Défilé de bruits et en couleurs sur le parking du stade Pierre Aliker à Dillon hier après-midi. Certains auraient pu croire à une parade carnavalesque mais il s'agissait de tout autre chose.

Les propriétaires de bradjak étaient convoqués pour un examen des véhicules. Les équipes de la Mission Carnaval menaient cette opération pour la première fois. Par ce biais la municipalité de Fort-de-France entendaient garder la main sur une pratique qui s'apparentent souvent à un joyeux chaos.

Contrôle du bruit et du projet

Sur la trentaine de véhicules présents, les équipes de la mission carnaval ont vérifié plusieurs points. Tout d'abord, le thème annoncé par les propriétaires de bradjak qui ont demandé une autorisation de circuler durant les jours gras était-il respecté ? Sur ce point, pas problème majeur à signaler.

En revanche concernant le bruit des échappements et les éléments de sécurité plusieurs réserves ont été émises. Ici, une voiture qui pétarade trop fort, là une décoration un peu tranchante.

Le reportage de Fabiene Léonce et Olivier Nicolas-dit-Duclos : 
Les bradjaks doivent être sûres et faire moins de bruit qu'auparavant.


Dimanche gras : ultime étape

Les propriétaires de bradjak à qui ces problèmes ont été signalés ont jusqu'à dimanche gras pour mettre leur véhicule en conformité. C'est ce jour là que leur sera remis ou non un laisser-passer pour accéder au centre-ville durant les jours gras.

Les vérifications du dimanche gras constitueront la dernière étape d'un parcours entamé à la fin du mois d'octobre. Dans un premier temps, les demandeurs de laisser-passer ont remis un dossier décrivant leur projet. Les 36 candidats retenus ont ensuite été convoqués en mairie pour une réunion d'information sur la sécurité et l'organisation relative aux bradjak. 

Les propriétaires de bradjak avaient par la suite jusqu'au 15 janvier pour satisfaire aux exigences administratives de la municipalité (assurance, carte gris, contrôle technique à jour, permis du conducteur). Une barrière qui a servi de filtre puisqu'une dizaine de candidats retenus manquaient à l'appel ou n'avaient pu se mettre en règle.