Le Gouvernement a donné ce mardi 2 février le coup d’envoi du déploiement du Très Haut Débit mobile Outre-Mer. Les appels à candidatures permettront d’attribuer, pour la première fois en outre-mer, les fréquences nécessaires au très haut débit mobile (4G). Avis aux intéressés...
La 4G est la quatrième génération des standards pour la téléphonie mobile. Emmanuel Macron, ministre de l’Économie, de l’Industrie et du Numérique, George Pau-Lagevin, ministre des Outre-mer, et Axelle Lemaire, secrétaire d’État chargée du Numérique, ont lancé ce mardi, sur proposition de l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP), les appels à candidatures pour l’attribution de nouvelles fréquences dans l'ensemble de l'Outre-Mer.
Une autre recommandation prend de l'importance dans le cahier des charges. Les candidats à l'attribution des nouvelles fréquences doivent rester dans le cadre fixé par l'État concernant la lutte contre la vie chère. Les offres doivent être abordables afin d’assurer l’accès de tous aux services de téléphonie mobile à destination de l’Outre-Mer et des autres régions de France et des offres enrichies proposant des volumes élevés de communications et de données.
Les caractéristiques des marchés ultra-marins ont conduit l’État à regrouper les procédures d’attribution en Guadeloupe et Martinique, d’une part, et à Saint-Barthélemy et Saint-Martin, d’autre part. Des marchés où sont présents les mêmes opérateurs et où les usagers utilisent indifféremment leurs services mobiles.
Un cahier d'obligations pour les futurs opérateurs
Ces fréquences vont permettre d’amener, pour la première fois, le très haut débit mobile (4G) dans les lointaines régions françaises, mais aussi l’aménagement numérique du territoire par la fixation des obligations de couverture les plus importantes jamais fixées outre-mer. L'obligation est faite aux opérateurs de couvrir en très haut débit 99% de la population.Une autre recommandation prend de l'importance dans le cahier des charges. Les candidats à l'attribution des nouvelles fréquences doivent rester dans le cadre fixé par l'État concernant la lutte contre la vie chère. Les offres doivent être abordables afin d’assurer l’accès de tous aux services de téléphonie mobile à destination de l’Outre-Mer et des autres régions de France et des offres enrichies proposant des volumes élevés de communications et de données.
Les caractéristiques des marchés ultra-marins ont conduit l’État à regrouper les procédures d’attribution en Guadeloupe et Martinique, d’une part, et à Saint-Barthélemy et Saint-Martin, d’autre part. Des marchés où sont présents les mêmes opérateurs et où les usagers utilisent indifféremment leurs services mobiles.