"Je pars sans regret, sans envie, sans attache" (Michel Martelly)

Michel Martelly, président de la République d'Haïti (28 janvier 2016)
C’est au cours de l’inauguration du nouveau bâtiment du Ministère de l‘intérieur jeudi (4 février 2016) que Michel Martelly a annoncé sa décision de quitter le pouvoir à la date prévue, soit le 7 février.
L'inauguration du nouveau bâtiment du ministère de l‘intérieur aura été l’une des dernières actions de Michel Martelly en tant que Président de la République d'Haïti. Après avoir tenté de rester en poste jusqu'à l’organisation du second tour de la présidentielle pour assurer la transition avec son successeur, Martelly a dû se rendre à l’évidence : les haïtiens ne veulent plus de lui et il ne peut pas faire partie de la solution à la crise politique.

"Je pars sans regret, sans envie, sans attache"
(Michel Martelly)








"Je ne veux pas garder le pouvoir un jour supplémentaire, rien ne m'en donne l'envie, je n'ai peur de rien", a-t-il déclaré d'une voix faible en ajoutant qu'il partait "sans regret, sans envie, sans attache". Au contraire je me sentirai plus libre, car les problèmes que je gérais ne seront plus de ma responsabilité".

Les partisans d’Aristide réclament son retour

Au même moment, les partisans de l’ancien président Jean-Bertrand Aristide étaient dans la rue pour réclamer sa nomination en tant que président provisoire d’Haïti en attendant la mise en place du second tour des élections.Une solution inacceptable pour les autres partis de l’opposition haïtienne. On parle plutôt de la nomination d’un président provisoire issu de la cour de cassation et d’un gouvernement de consensus choisi parmi des personnalités des partis politiques et de la société civile. Mais pour l’heure rien n’est encore décidé.