83 ans depuis la mort d'André Aliker

11 janvier 1934-11 janvier 2017, il y a 83 ans, le corps sans vie d’André Aliker, journaliste et militant du parti communiste est retrouvé ligoté et bâillonné sur la plage de Fond Bourlet à Case-Pilote. Son décès n'a pas vraiment été élucidé puisque la justice a conclu qu'il s'agissait d'un suicide.
Une grande photo et une gerbe d'anthurium entre les mains, les membres du parti communiste quittent le siège du journal Justice, quartier des Terres Sainville à Fort-de-France. Ils marchent le long de la rue qui porte le nom d'André Aliker, jusqu'au cimetière de la Levée, lieu où est enterré le journaliste depuis 83 ans.
Un hommage qu'ils réitèrent chaque année, pour ne pas oublier le combat de celui qui n'a jamais hésité à dénoncer les injustices, et ce même au péril de sa vie. 

Retour sur la vie de ce personnage qui a marqué l'histoire de la Martinique. ©martinique


Un ouvrage historique et un roman sur André Aliker

En 1974, soit quarante après le décès du journaliste, Armand Nicolas, professeur d'histoire et géographie révoqué à l'époque, publie "Le combat d'André Aliker"
Une brochure d'une centaine de pages écrite à partir de ses longues recherches sur l'histoire de la Martinique. 

Quarante-deux ans plus tard, en 2016, Fred Le Breton publie "Faites taire le journaliste", un roman dans un style plus léger mais avec le même objectif, faire connaître l'histoire d'André Aliker. Dans ce dernier ouvrage, fruit de deux années de travail, les noms ont été changés, le journal Justice s'appelle "Justesse" et André Aliker devient "Ali Coeur".

(Re)voir le reportage de Peggy Pinel-Fereol et Olivier Nicolas-dit-duclos :
Deux auteurs ont écrit sur cette grande figure de l'histoire martiniquaise. ©martinique