Grâce au dispositif "activité partielle", l'État prend en charge le salaire du personnel en cas de crise liée à une grève, à un sinistre ou à des intempéries.
•
Des salariés licenciés après un incendie ou après une tempête : ces situations devraient se raréfier, grâce au dispositif "activité partielle". Le principe : l'État prend en charge le salaire du personnel en cas de crise liée à une grève, à un sinistre ou à des intempéries. L'idée est de prévenir les licenciements économiques occasionnés par ces circonstances extrêmes.
Les délais d'instruction de dossier sont de quinze jours maximum. Si la réponse est favorable, une enveloppe sera allouée à l'employeur, selon les besoins qu'il aura déterminés. Un plafond est fixé. Il est de 1.000 heures, par an et par salarié. Une vingtaine d'entreprises ont fait la démarche après le passage de la tempête Matthew. Le dispositif est connu de la plupart des entreprises, mais certaines hésitent à recourir à ce service, car elles craignent d'être davantage contrôlées. "Un fantasme", répond la Direction du Travail, qui parle d'une "aide sans contrepartie".
"Une aide sans contrepartie"
L'allocation accordée permet d'assurer l'intégralité de la rémunération d'un salarié touchant le SMIC, et de la maintenir à hauteur de 84%, si l'employé touche plus que le SMIC. Pour obtenir cette aide, rendez-vous sur le net, à l'adresse activitepartielle.emploi.gouv.fr. Vous remplirez un formulaire et justifierez de votre situation, à l'aide de photos ou de bilans comptables.Les délais d'instruction de dossier sont de quinze jours maximum. Si la réponse est favorable, une enveloppe sera allouée à l'employeur, selon les besoins qu'il aura déterminés. Un plafond est fixé. Il est de 1.000 heures, par an et par salarié. Une vingtaine d'entreprises ont fait la démarche après le passage de la tempête Matthew. Le dispositif est connu de la plupart des entreprises, mais certaines hésitent à recourir à ce service, car elles craignent d'être davantage contrôlées. "Un fantasme", répond la Direction du Travail, qui parle d'une "aide sans contrepartie".