Catherine Conconne, l'ancienne vice-présidente du Conseil Régional et son frère, viennent de bénéficier d'un non-lieu dans l'affaire dite des "Vedettes Madinina". "Je choisis le pardon pour mes odieux détracteurs", a déclaré Catherine Conconne.
•
Catherine Conconne, ancienne vice- présidente de l'ancien Conseil Régional, et son frère Charles Conconne, ancien dirigeant de la société de transports "Vedettes Madinina", viennent de bénéficier d'un non-lieu dans le cadre des mises en examen pour détournement de fonds publics, abus de confiance envers le Conseil Général, mise en danger de la vie d'autrui, banqueroute, abus de biens sociaux. Décision rendue le 16 août dernier par le parquet de Fort-de-France.
Après un an d'enquêtes, d'auditions et de perquisitions, Catherine Conconne et les siens déclarent qu'ils ont fait sereinement confiance à la justice "et aujourd'hui elle est rendue". "Ce fut une période extrêmement difficile pour moi et les miens face à une cruauté sans pareille. Nous nous appliquerons maintenant à tourner la page de cette épreuve. Je choisis le pardon pour mes odieux détracteurs", conclut Catherine Conconne.
Pour sa part l'ancien gérant, Éric Mongérand, bénéficie également selon l'ordonnance du juge, du non-lieu des chefs d'abus de confiance, de recel d'abus de biens sociaux, de mise en danger délibérée de la vie d'autrui, de banqueroute et d'abus de biens sociaux dans le cadre des sommes remises à l'ancienne société de Catherine Conconne. Cependant, Éric Mongérand doit être jugé par le tribunal correctionnel de Fort-de-France, dans une procédure de plaider-coupable pour non tenue d'assemblée générale et un compte courant associé débiteur.
La justice décide d'un non-lieu dans l'affaire des "Vedettes Madinina" au bénéfice de Catherine Conconne et de ses proches.
•
Le non-lieu signifie l'abandon de l'action judiciaire en cours de procédure, par un juge. Les éléments rassemblés par l'enquête ne justifient pas la poursuite d'une action pénale contre Catherine Conconne et son frère. "Autrement dit nous ne sommes pas les voleurs et détourneurs de fonds que l'opinion et une certaine presse s'étaient appliqués à décrire et à lyncher surtout dans cette année d'élection" (2015, campagne pour l'élection à la CTM, ndlr), commente Catherine Conconne.Je choisis le pardon pour mes odieux détracteurs
Après un an d'enquêtes, d'auditions et de perquisitions, Catherine Conconne et les siens déclarent qu'ils ont fait sereinement confiance à la justice "et aujourd'hui elle est rendue". "Ce fut une période extrêmement difficile pour moi et les miens face à une cruauté sans pareille. Nous nous appliquerons maintenant à tourner la page de cette épreuve. Je choisis le pardon pour mes odieux détracteurs", conclut Catherine Conconne.
Rappel des faits
L'affaire qui vient d'être bouclée, remonte à 2007 : un prêt de 15 000,00 euros, provenant de la société des vedettes Madinina, pour un magasin de chaussures que détenait Catherine Conconne. À cette époque, le directeur des vedettes Madinina était son actuel compagnon, Éric Mongérand. Catherine Conconne était donc mise en examen pour recel d’abus de bien sociaux. Quand à l'affaire des deux anciens gérants des vedettes Madinina, visés par l’accusation de détournement de fonds publics, elle portait sur des subventions de l'ancien Conseil Général.Pour sa part l'ancien gérant, Éric Mongérand, bénéficie également selon l'ordonnance du juge, du non-lieu des chefs d'abus de confiance, de recel d'abus de biens sociaux, de mise en danger délibérée de la vie d'autrui, de banqueroute et d'abus de biens sociaux dans le cadre des sommes remises à l'ancienne société de Catherine Conconne. Cependant, Éric Mongérand doit être jugé par le tribunal correctionnel de Fort-de-France, dans une procédure de plaider-coupable pour non tenue d'assemblée générale et un compte courant associé débiteur.