À quelques jours des grandes vacances, on pense déjà à la rentrée scolaire qui sera, cette année encore, synonyme de bouleversement. Les rythmes scolaires pourraient changer en septembre. De quatre jours et demi, la semaine des écoliers pourrait passer à quatre jours.
La rentrée 2017 n'y échappe pas. Les parents devront à nouveau se casser la tête sur leur organisation pour aller chercher leurs enfants à l'école. Surtout que les horaires pourraient à nouveau changer. Un décret a été publié, jeudi (29 juin), par le Ministère de l'Éducation nationale au Journal Officiel. Dans ce texte, sont autorisées les "dérogations au cadre général". Les établissements scolaires qui le souhaiteront pourront repasser à la semaine aux quatre jours, quatre ans après la réforme Peillon qui avait introduit les quatre jours et demi.
"La possibilité de retourner à quatre jours est une bonne chose, là où le décret Peillon n'a pas donné satisfaction", juge Régine Bellay, secrétaire départementale du SNUipp-FSU qui plaide pour du cas par cas. "Nous considérons que ce sont les conseils d'école qui doivent se prononcer sur l'organisation de l'année prochaine".
Du côté du SE UNSA, on souhaite une expérimentation de la semaine des quatre jours à l'échelle de la Martinique. "Elle se ferait sur trois ans. Cela nous permettrait de voir si, effectivement, il y a une amélioration des conditions de travail chez les élèves", explique Marie-Michelle Toussaint, sa secrétaire générale. "Tout en sachant que nous demandons le maintien du financement des activités périscolaires qui pourraient se ternir le mercredi ou le samedi. Les enfants pourraient bénéficier de trois heures pleines. Nous savons l'importance des activités culturelles et sportives et l'apport des arts et du sport sur l'activité des élèves", justifie-t-elle.
"La semaine des quatre jours et demi était bourrée de difficultés que l'on n'a pas su régler pendant les trois dernières années", commente Maurice Bonté, le maire de l’Ajoupa-Bouillon et président de l’association des maires de Martinique. Il salue la flexibilité du décret. "Le retour aux quatre jours arrange tout le monde", conclut-il.
"Qu'on nous démontre que les actions menées pendant les temps d'activités périscolaires n'ont pas porté leurs fruits. Que les enfants ne sont pas dans de meilleures dispositions pour apprendre. Qu'on nous démontre que les nouvelles organisations prendront compte des besoins effectifs des élèves", tempère Gérard Laguerre, le président de l’UPEM (Union des Parents d'Élèves de Martinique).
Sur son site, le Ministère de l'Éducation nationale impose en tout cas un calendrier. Toute décision doit être prise "au plus tard le 8 juillet 2017, date de la fin de l'année scolaire 2016-2017 pour permettre la bonne information des familles". Le gouvernement insiste sur la "concertation" qui doit exister entre les différents acteurs du dossier : les municipalités, les écoles et les inspecteurs de l'Éducation Nationale. "Il n'agit pas que les mairies nous imposent un calendrier qui serait celui qui les arrangerait, à savoir passer à une journée de 5h30 et réduire sans concertation sur les vacances ", ajoute Régine Bellay.
"La possibilité de retourner à quatre jours est une bonne chose, là où le décret Peillon n'a pas donné satisfaction", juge Régine Bellay, secrétaire départementale du SNUipp-FSU qui plaide pour du cas par cas. "Nous considérons que ce sont les conseils d'école qui doivent se prononcer sur l'organisation de l'année prochaine".
Du côté du SE UNSA, on souhaite une expérimentation de la semaine des quatre jours à l'échelle de la Martinique. "Elle se ferait sur trois ans. Cela nous permettrait de voir si, effectivement, il y a une amélioration des conditions de travail chez les élèves", explique Marie-Michelle Toussaint, sa secrétaire générale. "Tout en sachant que nous demandons le maintien du financement des activités périscolaires qui pourraient se ternir le mercredi ou le samedi. Les enfants pourraient bénéficier de trois heures pleines. Nous savons l'importance des activités culturelles et sportives et l'apport des arts et du sport sur l'activité des élèves", justifie-t-elle.
Décision à prendre avant le 8 juillet
"La semaine des quatre jours et demi était bourrée de difficultés que l'on n'a pas su régler pendant les trois dernières années", commente Maurice Bonté, le maire de l’Ajoupa-Bouillon et président de l’association des maires de Martinique. Il salue la flexibilité du décret. "Le retour aux quatre jours arrange tout le monde", conclut-il.
"Qu'on nous démontre que les actions menées pendant les temps d'activités périscolaires n'ont pas porté leurs fruits. Que les enfants ne sont pas dans de meilleures dispositions pour apprendre. Qu'on nous démontre que les nouvelles organisations prendront compte des besoins effectifs des élèves", tempère Gérard Laguerre, le président de l’UPEM (Union des Parents d'Élèves de Martinique).
Sur son site, le Ministère de l'Éducation nationale impose en tout cas un calendrier. Toute décision doit être prise "au plus tard le 8 juillet 2017, date de la fin de l'année scolaire 2016-2017 pour permettre la bonne information des familles". Le gouvernement insiste sur la "concertation" qui doit exister entre les différents acteurs du dossier : les municipalités, les écoles et les inspecteurs de l'Éducation Nationale. "Il n'agit pas que les mairies nous imposent un calendrier qui serait celui qui les arrangerait, à savoir passer à une journée de 5h30 et réduire sans concertation sur les vacances ", ajoute Régine Bellay.