Vendredi (21 février), les navettes de la société Blue Lines sont restées à quai. Le préavis des salariés de la CGTM datant du 15 janvier a été mis à exécution.
Au centre de leurs revendications, outre des primes non versées à ce jour, la démission de David Zobda, président de Martinique transport, les contraint à ce coup d'arrêt brutal.
C’est un ensemble de choses, notamment sur des primes qu’on devait nous allouer. Nous avons montré que tout ne nous a pas été versé. Il n’y a pas que cet aspect. Il y a l’aspect sécuritaire, par rapport aux problèmes d’incivilité du fait que les gens ne payent pas, la sécurisation des pontons, les chenaux de l’Anse Mitan et Anse à l’Âne. Ça fait un moment que nous dénonçons ce phénomène et qu’il n’y a pas de solution immédiate. Nous étions dans une discussion qui, pour moi, allait dans le bon sens, mais effectivement, depuis la démission du président tout est un petit peu tombé à l’eau.
Daniel Bonheur, délégué de la CGTM
L’activité a repris ce lundi matin (24 février). Quatre embarcations assurent le service entre Fort-de-France et le Sud de la Martinique.
On suspend, mais il faut savoir que le préavis de grève court toujours, que nous avons suspendu le mouvement. Mais il faut que Martinique Transport nous rencontre pour régulariser toutes les problématiques du protocole que nous avons signé.
Nous avons travaillé d’arrache-pied à ce que les sujets qui relevaient de nous soient résolus. Au niveau des autres sujets, le personnel est en discussion avec Martinique Transport pour pouvoir clôturer ces points.
Xavier Yébakima, directeur général Blue Lines
Blue Line se montre rassurant. Le service sera assuré durant les jours prochains.
Le service sera assuré pendant le Carnaval. Pendant ce temps, on travaille avec les représentants du personnel pour s’assurer que le dialogue social perdure et que les points qui sont importants à clôturer le soient.
Xavier Yébakima
On constate qu’une solution a une nouvelle fois été trouvée, mais jusqu’à quand ? D’après les récents événements le transport maritime reste encore très fragile.