L'appui du groupe hôtelier familial français Akena, ainsi que celui d'un investisseur antillais basé à New-York, plus celui du groupe martiniquais Setim, voilà de quoi renforcer l'offre de l'équipe œuvrant pour un avenir de la Batelière, dans le cadre viable de l'économie sociale et solidaire.
C'est ce que croient en tout cas, Thomas Adèle-Amélie gérant de la Scop Batelière Nouvelle génération, Fréderic Sivatte, coordonnateur de projet, Serge Capgras, dirigeant d'un bureau d'études, ainsi que les chefs d'entreprise Marcel Sephocle (Groupe Setim) et Samuel Suffrin (cabinet d'expertise accompagnant la Scop). Tout comme Philippe Pierre-Charles et Fabrice Célestin au nom du syndicat CDMT.
Écoutez Frédéric Sivatte, coordinateur projet Scop :
Cette équipe se refusant à voir un établissement ex-fleuron de l'hôtellerie martiniquaise dépérir ou être voué à une autre sorte d'exploitation immobilière, entend lutter jusqu'au bout pour convaincre du sérieux de leur projet, et de sa viabilité économique.
Pour cela, les tenants de la Scop s'appuient désormais sur la surface financière et l'engagement de transmission de savoir-faire du groupe français Akena Hôtels présent sur le segment des établissements 2, 3 et 4 étoiles, y compris à l'international.
Écoutez Marcel Sephocle, directeur général du groupe Setim :
Avec ces renforts, les partisans de la Scop, pour laquelle des Martiniquaises et des Martiniquais se sont engagés en solidarité financière via une cagnotte, espèrent remporter la bataille devant le tribunal de la Cour d'Appel qui doit rendre son délibéré le 17 décembre.
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