Nouvelle mobilisation, ce mardi 26 avril, des enseignants du SNES du lycée Schoelcher qui protestent contre la solution d’un déménagement provisoire de l’établissement vers les lycées de la Pointe des Nègres à Fort-de-France. Une fronde au caractère incontestablement politique.
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Au-delà des choix pédagogiques concernant l’avenir à court terme de la communauté éducative du lycée Schoelcher, se dessine un nouveau champ d’affrontement politique entre la majorité et la minorité de l’assemblée de la Collectivité territoriale de Martinique. Et cela pour 2 raisons.
Tout d’abord, le SNES a souvent eu des dirigeants ou des militants proches du PPM (Parti Progressiste Martiniquais). Ce qui n’est pas interdit, mais qui mérite d’être rappelé. Ce syndicat n’est pas le bras armé d’une formation politique, bien entendu, mais il se trouve que sa position épouse parfaitement celle de l’ancienne majorité de la Région. A savoir le déménagement du lycée à l’ancienne maternité de Redoute, ce fameux lycée de transit qui aurait dû ouvrir en septembre 2013. Depuis peu, une solution de repli au Fort Tartenson est évoquée, qui n’a pas reçu l’aval des autorités.
Et puis, la polémique s’est installée entre les syndicats du lycée Schoelcher. Deux organisations proches de l’actuelle majorité se sont démarquées du SNES, appelant à la sérénité. Il s’agit de l’UGTM et de la CSTM, situées dans l’orbite de la majorité gouvernant la CTM qui ont donc, elles aussi, des orientations politiques clairement affichées.
Tout d’abord, le SNES a souvent eu des dirigeants ou des militants proches du PPM (Parti Progressiste Martiniquais). Ce qui n’est pas interdit, mais qui mérite d’être rappelé. Ce syndicat n’est pas le bras armé d’une formation politique, bien entendu, mais il se trouve que sa position épouse parfaitement celle de l’ancienne majorité de la Région. A savoir le déménagement du lycée à l’ancienne maternité de Redoute, ce fameux lycée de transit qui aurait dû ouvrir en septembre 2013. Depuis peu, une solution de repli au Fort Tartenson est évoquée, qui n’a pas reçu l’aval des autorités.
Et puis, la polémique s’est installée entre les syndicats du lycée Schoelcher. Deux organisations proches de l’actuelle majorité se sont démarquées du SNES, appelant à la sérénité. Il s’agit de l’UGTM et de la CSTM, situées dans l’orbite de la majorité gouvernant la CTM qui ont donc, elles aussi, des orientations politiques clairement affichées.
Ces syndicats demandent que la sagesse revienne dans le débat, à quelques semaines des examens de fin d’année. Ils souhaitent que l’option prise par la CTM et le rectorat, un déménagement provisoire dans deux lycées de la Pointe des Nègres, à Fort-de-France, soit étudiée de manière dépassionnée.
Quelles que soient les motivations de ceux qui se mobilisent et de ceux qui ne le font pas, la politique n’est jamais loin puisque ceux-ci sont du côté de l’ancienne majorité et ceux-là aux côtés de l’actuelle. Espérons seulement que les élèves pourront terminer leur année dans les meilleures conditions, loin de toute agitation médiatique et politique.