Depuis jeudi (23 janvier), un barrage filtrant installé sur la RD10, au pied de l'Hôtel de ville, perturbe la circulation entre Basse-Pointe et Grand-Rivière. Les agents de la mairie de Macouba dénoncent la non-application de protocole d’accord de 2023 et 2024, portant sur des titularisations et des passages à temps complet.
On a un maire qui est en place depuis 1990 et depuis, on ne voit pas la carrière des agents avancer. Il n’y a pas d’évolution de carrière, pas d’avancement de grade. Pratiquement tous les agents de la collectivité sont en Catégorie C. C’est une situation qui perdure depuis des années. Des protocoles qui ne sont pas respectés.
À Macouba, 28 agents sur 36 seraient employés à temps partiel et un accord prévoit de faire passer 11 à temps plein. Mais les syndicats et le maire ne s’accordent pas sur les noms des salariés à promouvoir. Quant à la titularisation, Sainte-Rose Cakin, joint ce vendredi matin, affirme que ce choix n’avait pas été retenu pour des raisons financières.
Macouba, c’est une commune de 1000 habitants. Je ne prendrai que l'exemple de l’école. Une école de moins de 50 élèves qui, pour faire du social, a 17 agents. Ça fait un agent pour 2 élèves. Nous sommes peut-être la seule commune de France à fonctionner ainsi.
Sainte-Rose Cakin, maire de Macouba
L’école en question est fermée en raison de la grève et le restera sans doute jusqu’aux négociations de mardi (28 janvier).