Le procès des orpailleurs brésiliens, soupçonnés d'avoir tué en 2012 deux militaires français lors d'une opération de l'armée et de la gendarmerie contre les chantiers aurifères illégaux en Guyane, s'ouvre ce lundi (10 octobre) devant la cour d'assises spéciale de Fort-de-France.
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Le 27 juin 2012, deux militaires du 9e Rima sont tués et deux gendarmes gravement blessés à l’arme de guerre. Ils sont tombés dans une embuscade lors d’une opération de lutte contre l’orpaillage clandestin en Guyane. Surnommé Manoelzihno, le suspect numéro 1 est arrêté le mois suivant au Brésil après une folle cavale dans la forêt guyanaise.
Une enquête complexe est confiée à la juridiction interrégionale spécialisée des Antilles-Guyane basée en Martinique. C’est la cour d’assises de Fort-de-France qui va juger cette affaire. Cinq hommes devaient comparaître jusqu'au 20 octobre, devant cette cour composée uniquement de magistrats professionnels, pour le meurtre en bande organisée des deux militaires, mais seulement deux seront présents en Martinique.
Manoelzinho et l’un de ses complice sont détenus au Brésil, un pays qui n’extrade pas ses ressortissants. Un 5e accusé a été libéré l’année dernière du centre pénitentiaire de Ducos avant d’être condamné en son absence à Cayenne pour d’autres faits. "Il y a eu une erreur de procédure et il a été libéré", déplore Maître Sirder.
La cour examinera d’autres faits présumés imputés à la bande de Manuelzihno. Des tirs sur des gendarmes à Maripasoula en mai 2012, des tentatives de meurtre et de braquages commis lors de la fuite d’une partie de la bande.
Laurent Marot (Guyane 1ère), rappelle le contexte de cette affaire.
Une enquête complexe est confiée à la juridiction interrégionale spécialisée des Antilles-Guyane basée en Martinique. C’est la cour d’assises de Fort-de-France qui va juger cette affaire. Cinq hommes devaient comparaître jusqu'au 20 octobre, devant cette cour composée uniquement de magistrats professionnels, pour le meurtre en bande organisée des deux militaires, mais seulement deux seront présents en Martinique.
Manoelzinho et l’un de ses complice sont détenus au Brésil, un pays qui n’extrade pas ses ressortissants. Un 5e accusé a été libéré l’année dernière du centre pénitentiaire de Ducos avant d’être condamné en son absence à Cayenne pour d’autres faits. "Il y a eu une erreur de procédure et il a été libéré", déplore Maître Sirder.
La cour examinera d’autres faits présumés imputés à la bande de Manuelzihno. Des tirs sur des gendarmes à Maripasoula en mai 2012, des tentatives de meurtre et de braquages commis lors de la fuite d’une partie de la bande.
Laurent Marot (Guyane 1ère), rappelle le contexte de cette affaire.
Un cour d'assises spéciale juge à partir du lundi 10 octobre, les accusés dans l'affaire du meurtre de deux militaires en Guyane en 2012
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