Dans cette salle des Anses d'Arlet, la parole était ouverte. Le Mouvement Indépendantiste Martiniquais souhaite une plus grande participation des militants. Ainsi, pour cette première assemblée générale après des mois de restriction sanitaire, les dirigeants ont mis en place des débats participatifs.
Chacun était invité à prendre la parole et poser les questions qu'il désire. Un dirigeant du MIM apportait par la suite, la réponse. Le fonctionnement de la CTM, l'empoisonnement au chlordécone, les transports (commission dans laquelle siège Daniel Marie-Sainte) étaient les principaux sujets.
Alfred Marie-Jeanne était bien évidemment présent. Assis au premier rang aux côtés de Daniel Marie-Sainte et Eugène Larcher (le maire des Anses d'Arlet). Il a pris la parole et lu son "petit texte".
Dans notre détermination à fortifier notre parti, notre démarche doit être sans faille, toujours dans le principe du respect de la parole au peuple. [...] Contrairement à ce que l'on pense, plus j'avance en âge, j'ai l'impression que je rajeunis.
Alfred Marie-Jeanne
Le MIM confirme la création de "comités patriotes" constitués de militants dans plusieurs communes de l'île.
Les dirigeants du Mouvement ont été clairs, ils ne participeront pas au vote de "l'emblème", lors de la séance plénière prévue le 2 février 2023 à l'Assemblée de Martinique. Ils ne voteront pas non plus le changement institutionnel instauré par le congrès des élus.
C'est écrit dans la constitution. Avant toute évolution, il faut une consultation populaire. Serge Letchimy n'a pas le droit de négocier une évolution sans un référendum.
Daniel Marie-Sainte
Le MIM poursuit son travail dans l'opposition et se dit être vigilant quant aux actions de la majorité. Le mouvement se prépare d'ores et déjà pour les prochaines échéances électorales : les élections municipales prévues en 2026.