Le premier tour de l’élection présidentielle aura lieu le 23 avril, dans deux mois et demi. Pourtant, la campagne ne semble pas décoller, alors que l’échéance est très proche.
Vous l’aurez constaté, nous n’entendons pratiquement rien, ici, de la campagne présidentielle. C’est vrai, nous sommes loin de Paris. Mais voilà, y-a-t’il vraiment une campagne en cours ? Nous avons droit à une sorte de guerre de position, comme si l’élection avait lieu dans un an. Or, nous votons dans dix semaines.
Mais où sont donc les projets des candidats ? Celui de la droite peine à relancer une campagne plombée par un feuilleton judiciaire interminable. Le candidat socialiste laisse planer le doute sur ses intentions, après l’avoir emporté entre autres grâce à des idées originales, le revenu universel et la transition écologique. Mais il a du mal à trouver un accord avec ses concurrents les plus proches sur le plan des idées.
Sur le centre de l’échiquier, le candidat du "ni droite-ni gauche" cherche à capitaliser son audience au-delà des déçus de la droite et des frustrés de la gauche. Enfin, la candidate d’extrême droite ne cesse d’enfiler contre-vérités et approximations, pour le plus grand bonheur de ceux qui pensent que le populisme suffira pour diriger l’une des premières puissances économiques mondiales.
Il y a cinq ans, dix semaines avant l’élection, François Hollande proposait la taxation à 75% des plus hauts revenus, pour attirer l’électorat de gauche. Et Nicolas Sarkozy avait déjà cristallisé l’électorat de droite qui souhaitait le reconduire à la magistrature suprême.
Aujourd’hui, rien de tel. Atermoiements, reculades, supputations tiennent lieu de fil rouge de la campagne. Comme le disait le poète guadeloupéen Sonny Rupaire : "Jik a ki tan nou kay makayé migan lasa" ? Si vous préférez : "Jusqu’à quand vont-ils barboter dans ce marigot" ?
Mais où sont donc les projets des candidats ? Celui de la droite peine à relancer une campagne plombée par un feuilleton judiciaire interminable. Le candidat socialiste laisse planer le doute sur ses intentions, après l’avoir emporté entre autres grâce à des idées originales, le revenu universel et la transition écologique. Mais il a du mal à trouver un accord avec ses concurrents les plus proches sur le plan des idées.
Sur le centre de l’échiquier, le candidat du "ni droite-ni gauche" cherche à capitaliser son audience au-delà des déçus de la droite et des frustrés de la gauche. Enfin, la candidate d’extrême droite ne cesse d’enfiler contre-vérités et approximations, pour le plus grand bonheur de ceux qui pensent que le populisme suffira pour diriger l’une des premières puissances économiques mondiales.
Il y a cinq ans, dix semaines avant l’élection, François Hollande proposait la taxation à 75% des plus hauts revenus, pour attirer l’électorat de gauche. Et Nicolas Sarkozy avait déjà cristallisé l’électorat de droite qui souhaitait le reconduire à la magistrature suprême.
Aujourd’hui, rien de tel. Atermoiements, reculades, supputations tiennent lieu de fil rouge de la campagne. Comme le disait le poète guadeloupéen Sonny Rupaire : "Jik a ki tan nou kay makayé migan lasa" ? Si vous préférez : "Jusqu’à quand vont-ils barboter dans ce marigot" ?