Au marché de Fort-de-France, il y a foule en ce jeudi matin (23 janvier). Dans les allées, on retrouve surtout des touristes en escale sur l'île.
Sur les étals, la vie chère fait partie des discussions, le vote de l'Assemblée Nationale est accueilli positivement.
Faut y remédier, parce que là personne ne peut suivre, la vie est trop chère, il ne faut pas baisser les bras. Le projet de loi pourrait nous soulager.
Une vendeuse de fruits et légumes
Son voisin, lui, préfère rester prudent : " est-ce qu'ils vont l'appliquer, ils disent, mais ils ne font rien du tout, c'est ça le problème."
Le son de cloche est identique à l'UDAF. La structure se réjouit du vote de ce projet de loi même si l'Union départementale des associations familiales émet des réserves.
Il va falloir qu'on mette les moyens budgétaires, le texte lui n'ira jamais assez loin pour défendre les intérêts de consommateurs.
Des réserves sont également émises par le MEDEF et sa présidente Catherine Rodap.
"C'est très bien de voter après il faut l'appliquer"
L'association Force Ouvrière Consommateur, elle, note que le projet de loi va dans le bon sens. "C'est très bien de voter après il faut l'appliquer", juge Eric Bellemare le président de l'AFOC.
Il se réjouit de l'augmentation annoncée du nombre de produits concernés par le Bouclier Qualité Prix "avec une signalisation très spécifique. L'élargissement du dispositif à d'autres familles de produits est une bonne chose à l'image des pièces détachées automobiles."
Désormais, le projet de loi poursuit son chemin législatif au Palais du Luxembourg. Au Sénat, il sera également soumis au vote des sénateurs. Il pourrait être rejeté voire réécrit.