Fabien Laleu, le directeur général adjoint de l'ARS, Nathalie Mons, la rectrice d'académie et les représentants de la Collectivité Territoriale de Martinique étaient réunis lundi après-midi (17 février) pour étudier les situations d'une dizaine d'élèves qui perturbent leur classe et leur établissement scolaire.
Ces enfants sont diagnostiqués souffrants d'un handicap, pour les services de l'État, la solution est de les garder à l'école mais à temps partiel.
Ce sont des enfants en situation de handicap qui ont besoin d’un accompagnement spécifique. Il se peut parfois que le milieu scolaire ordinaire ne soit pas adapté pour accueillir ces enfants. Ce sont des enfants qui ont besoin d’être accompagnés par des spécificités. Lorsque ces situations sont trop spécifiques, il faut absolument qu’ils soient accompagnés par des structures médico-sociales, soit à temps partagé soit à temps complet.
Fabien Laleu, le directeur général adjoint de l'ARS
Ces enfants en situation de handicaps scolarisés dans les écoles et qui perturbent leur classe et l'environnement scolaire, sont donc pris en charge de manière spécifique, selon les représentants des services de l'État, la Martinique est l'une des académies de France les mieux dotées pour les accompagner.
Nous faisons en sorte que ces élèves puissent être accompagnés à la fois dans l’école, mais sur un nombre de jours plus limité, mais aussi à l’extérieur. Ça veut dire que pour nos personnels et pour les autres élèves, l’enfant n’est plus présent qu’un nombre de temps limité dans l’école. Mais nous savons qu'à côté, il est bien pris en charge dans un cadre qui est bénéfique pour lui. Il s’agit de temps aménagé, c’est-à-dire qu'au lieu d’avoir l’enfant pendant quatre jours par exemple en maternelle, il va faire un jour ou deux à temps partiel et puis par ailleurs, être pris en charge par un institut médico-social ou par ailleurs être pris en charge aussi par des professionnels du soin. Le système est vraiment gagnant pour tout le monde. Pour nos personnels, pour les autres enfants, la présence est limitée. Et, pour l’enfant lui-même, l’accompagnement est de plus grande qualité puisqu'il a un pied dans l’école, mais il est aussi accompagné au mieux par des professionnels.
Nathalie Mons, rectrice
Une commission qui recherche donc les solutions les mieux adaptées à la situation de ces enfants, elle devrait se réunir tous les 3 mois afin d'encadrer ces élèves en situation difficile et permettre le retour au calme dans ces établissements comme, par exemple, dans cette école de Presqu'île à Saint -Joseph, où une fillette de 5 ans perturbe le fonctionnement d'un établissement.