Les salariés de France-Antilles devraient connaître le nom du repreneur du journal, aujourd'hui lors d'une audience au tribunal de commerce de Fort-de-France.
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Plus de 300 salariés de Guyane, Guadeloupe et Martinique (personnel administratif, techniciens et journalistes), attendent avec une légitime impatience le nom du repreneur du journal France-Antilles. Ce mardi 6 juin 2017, le tribunal de commerce de Fort-de-France doit choisir entre deux offres. Celle de la société She Three de Marc Laufer et le projet AJR, porté par Aude Jacques-Ruettard et Philippe Labi.
"She Three propose de reprendre 218 contrats de travail sur un effectif actuel de 307 salariés. Soit 89 postes supprimés dont plus de 40 en Martinique. L'activité de comptabilité, notamment, disparaît totalement. Depuis la rencontre du 30 mai, entre les représentants des salariés et Marc Laufer, ce dernier ne parle plus que d'une soixantaine de postes à supprimer", indique le SNJ (Syndicat National des Journalistes) de France-Antilles.
En terme de projet, She Three veut accélérer la croissance du numérique en développant les sites web payants pour les journaux du groupe ainsi que des applications pour mobiles et tablettes.
Là aussi le projet accorde une place prépondérante au numérique avec entre autres, un entretien face aux lecteurs, filmé pour le web ou la matinale en vidéo avec le rédacteur en chef et son invité...
"She Three propose de reprendre 218 contrats de travail sur un effectif actuel de 307 salariés. Soit 89 postes supprimés dont plus de 40 en Martinique. L'activité de comptabilité, notamment, disparaît totalement. Depuis la rencontre du 30 mai, entre les représentants des salariés et Marc Laufer, ce dernier ne parle plus que d'une soixantaine de postes à supprimer", indique le SNJ (Syndicat National des Journalistes) de France-Antilles.
En terme de projet, She Three veut accélérer la croissance du numérique en développant les sites web payants pour les journaux du groupe ainsi que des applications pour mobiles et tablettes.
La société des journalistes est en faveur du projet AJR
L'offre du groupe AJR s'engage à reprendre l'ensemble des salariés "au moins durant deux ans", à l'exception du poste de directeur général. Il prévoit la création de 6 postes dès la première année pour renforcer les équipes et s'engage pour une durée de deux ans à ne procéder à aucun licenciement économique.Là aussi le projet accorde une place prépondérante au numérique avec entre autres, un entretien face aux lecteurs, filmé pour le web ou la matinale en vidéo avec le rédacteur en chef et son invité...