Parallèlement au plan gouvernemental de sortie du confinement, les élus locaux de Martinique sont en train de mettre au point un calendrier de reprise de l’activité. Le retour à la normale est-il vraiment pour demain ?
La sortie programmée du confinement n’est-elle pas plus compliquée à mettre en oeuvre que la mise en confinement ? La question se pose ici comme dans le monde entier. La moitié des 7 milliards d’habitants de la planète a été contrainte, progressivement, de s’enfermer à domicile. Les résultats sont contrastés et inattendus dans leur ampleur.
Sur le plan positif, le frein donné à la propagation du Covid-19. La population étant immobilisée, elle court un faible risque d’être contaminée par le virus dont la folle course est considérablement ralentie. Chez nous, nous en sommes à moins de 200 personnes officiellement contaminées. Un résultat dont se félicitent les autorités et les médecins. Le respect des consignes a généré cet acquis.
Sauf qu’en parallèle, les conséquences néfastes de l’arrêt des activités collectives ne sont pas négligeables. Une crise économique sévère se profile, dont nous n’avons pas encore mesuré tous les effets. Les aides consenties par l’Etat et la CTM n’empêcheront pas de nombreuses faillites d’entreprises, une augmentation du chômage et un ralentissement de la consommation.
Il est illusoire de penser que tout redeviendra vite comme avant. Même si les entreprises reprennent, même si leurs salariés retrouvent leurs postes de travail, le circuit économique ne se reformera pas de suite. Ne serait-ce que parce que la vie sociale restera affectée pour un temps indéterminé par des restrictions de la circulation de la population.
La rentrée scolaire n’est toujours pas planifiée. La plupart des rassemblements sportifs, culturels, festifs sont annulés ou reportés. Sans oublier les vacances prochaines, fortement compromises.
Aussi, déconfiner pour quel bénéfice ? Retrouver notre liberté de mouvement pour aller où ? Travailler pour quels consommateurs ?
Autant de sujets de réflexion à ne pas occulter si nous voulons réussir, ici comme dans le monde entier, la sortie de la glaciation sociale qu’un organisme microscopique a réussi à nous imposer.
Sur le plan positif, le frein donné à la propagation du Covid-19. La population étant immobilisée, elle court un faible risque d’être contaminée par le virus dont la folle course est considérablement ralentie. Chez nous, nous en sommes à moins de 200 personnes officiellement contaminées. Un résultat dont se félicitent les autorités et les médecins. Le respect des consignes a généré cet acquis.
Sauf qu’en parallèle, les conséquences néfastes de l’arrêt des activités collectives ne sont pas négligeables. Une crise économique sévère se profile, dont nous n’avons pas encore mesuré tous les effets. Les aides consenties par l’Etat et la CTM n’empêcheront pas de nombreuses faillites d’entreprises, une augmentation du chômage et un ralentissement de la consommation.
Demain ne sera pas forcément comme hier
Il est illusoire de penser que tout redeviendra vite comme avant. Même si les entreprises reprennent, même si leurs salariés retrouvent leurs postes de travail, le circuit économique ne se reformera pas de suite. Ne serait-ce que parce que la vie sociale restera affectée pour un temps indéterminé par des restrictions de la circulation de la population.
La rentrée scolaire n’est toujours pas planifiée. La plupart des rassemblements sportifs, culturels, festifs sont annulés ou reportés. Sans oublier les vacances prochaines, fortement compromises.
Aussi, déconfiner pour quel bénéfice ? Retrouver notre liberté de mouvement pour aller où ? Travailler pour quels consommateurs ?
Autant de sujets de réflexion à ne pas occulter si nous voulons réussir, ici comme dans le monde entier, la sortie de la glaciation sociale qu’un organisme microscopique a réussi à nous imposer.