L’activité économique mahoraise a baissé de 18% depuis le début du confinement lié à l’épidémie de Covid-19, selon une étude publiée mardi 2 juin par l’Insee. Une baisse inférieure à celle du reste de la France, sauf pour le secteur marchand.
Alors que dans toute la France, l’activité économique a diminué de 33% depuis le début des mesures de confinement, à Mayotte, elle a baissé de 18%. Cet écart s’explique par la différence de la structure sectorielle mahoraise par rapport au reste de la France. En effet, le secteur non-marchand a deux fois plus de poids dans le PIB de Mayotte que la France.
La construction, avec une activité réduite de 90%, est le secteur qui a connu une baisse d’activité plus importante à Mayotte qu’en France : il a perdu 4,3 points à Mayotte, contre 4,2 points en France. Dans l’archipel de l’océan Indien, cela représente un quart de la baisse totale d’activité.
Parmi les autres secteurs qui ont connu une baisse de leur activité supérieure à 50%, on retrouve les transports, l’hébergement restauration, les activités récréatives et culturelles, les associations, les activités scientifiques et techniques, et services à la personne. Cependant, ces secteurs pèsent peu dans l’économie mahoraise, principalement centrée sur les services non-marchands, comme les administrations publiques, la santé, l’action sociale, qui pèsent deux fois plus dans le PIB.
Un dispositif d’aide alimentaire a été déployé par le gouvernement et le département de Mayotte afin de pallier au manque de mesures pour ces entreprises informelles. Deux millions de bons alimentaires ont dû être attribués entre avril et mai, et 4000 colis alimentaires ont été distribués le 3 avril à Chirongui.
La construction et le secteur marchand fortement touchés
Comme ailleurs, le secteur marchand a été profondément marqué par la crise économique liée à la pandémie. La baisse enregistrée a été de -35% à Mayotte et -39% pour la moyenne française.La construction, avec une activité réduite de 90%, est le secteur qui a connu une baisse d’activité plus importante à Mayotte qu’en France : il a perdu 4,3 points à Mayotte, contre 4,2 points en France. Dans l’archipel de l’océan Indien, cela représente un quart de la baisse totale d’activité.
Parmi les autres secteurs qui ont connu une baisse de leur activité supérieure à 50%, on retrouve les transports, l’hébergement restauration, les activités récréatives et culturelles, les associations, les activités scientifiques et techniques, et services à la personne. Cependant, ces secteurs pèsent peu dans l’économie mahoraise, principalement centrée sur les services non-marchands, comme les administrations publiques, la santé, l’action sociale, qui pèsent deux fois plus dans le PIB.
Les embauches et renouvellements de contrats au ralenti
Le chômage partiel a été largement utilisé à Mayotte : 1100 entreprises pour 9900 salariés étaient concernés le 28 avril. L’économie mahoraise repose beaucoup sur des entreprises informelles, qui représentent deux entreprises sur trois. Les personnes travaillant de manière informelle ne sont pas incluses dans les dispositifs d’aide de l’État, comme le chômage partiel ou les fonds de solidarités, ce qui entraîne une chute de revenus.Un dispositif d’aide alimentaire a été déployé par le gouvernement et le département de Mayotte afin de pallier au manque de mesures pour ces entreprises informelles. Deux millions de bons alimentaires ont dû être attribués entre avril et mai, et 4000 colis alimentaires ont été distribués le 3 avril à Chirongui.