Plus de 85 personnes sont en attente d'une greffe de rein à Mayotte, selon les experts de l’Agence française de la biomédecine pour les prélèvements d’organes.
En mission à Mayotte, ils font état de l’augmentation des diabètes et des insuffisances rénales.
EMMANUEL TUSEVO
En mission à Mayotte, ils font état de l’augmentation des diabètes et des insuffisances rénales.
EMMANUEL TUSEVO
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Plus de 85 personnes sont actuellement en attente d' une greffe de rein à Mayotte, ont indiqué les spécialistes de l’Agence française de la biomédecine pour les prélèvements en vue de greffes d’organes.
Ces experts, en mission à Mayotte pour la troisième année consécutive, ont mené des actions d’information et de sensibilisation sur le don d’organes, un enjeu important en termes de santé publique du fait de l’augmentation de diabète, de l’insuffisance rénale.
« L’incidence de ces maladies est très importante en particulier dans les DOM TOM. Elles sont deux fois plus importantes par rapport au nombre d’habitants qu’en métropole. », a souligné le Professeur BASTIEN, directeur national des greffes et des prélèvements à l’Agence de la biomédecine.
« Plus de 85 personnes en attente de transplantation rénale sur Mayotte sont actuellement sous dialyse (rein artificiel)… ils peuvent attendre une greffe de rein durant plusieurs années mais la dialyse n’est pas un traitement définitif…Seule la greffe peut guérir définitivement de l’insuffisance rénale », a précisé le Professeur BASTIEN.
L’Agence de la biomédecine invite la population à prendre conscience du fait que chacun d’ entre nous est concerné par la problématique du don d’organes.
« Nous sommes tous concernés et nous sommes tous donneurs sauf si nous nous opposons de notre vivant au don de nos organes ... c’est à chacun, dans son intime conviction, de signaler son refus. Il n’ y a pas de jugement sur la position des personnes sur ce sujet, par contre, de son vivant , il faut signaler son opposition au prélèvement de ses organes, a indiqué Le Docteur Hélène JULIAN, médecin au service de régulation et appui du sud est de l’ océan indien( Réunion - Mayotte.)
Elle a balayé d’un revers de la main les rumeurs selon lesquelles certains médecins prélèveraient des organes ou des tissus humains en catimini.
« Il existe un registre officiel encadré par la loi qui s’appelle le registre national des refus de dons d’organes sur lequel toute personne peut s’inscrire », a ajouté Hélène JUILIAN.
La rencontre des experts de l’Agence de biomédecine avec les cadis ( imams et guides religieux) de Mayotte a mis en évidence le fait qu’il n’y a aucun obstacle, ni culturel, ni religieux aux dons d’organes.
« A l’Agence de la biomédecine, nous accompagnons toutes les régions de France et certains pays partenaires qui ont un impact important en termes de religion musulmane comme les pays du Maghreb. Tous ces pays ont également développé des programmes de prélèvements et de greffes de reins », a aussi expliqué le Professeur BASTIEN.
EMMANUEL TUSEVO
Ces experts, en mission à Mayotte pour la troisième année consécutive, ont mené des actions d’information et de sensibilisation sur le don d’organes, un enjeu important en termes de santé publique du fait de l’augmentation de diabète, de l’insuffisance rénale.
« L’incidence de ces maladies est très importante en particulier dans les DOM TOM. Elles sont deux fois plus importantes par rapport au nombre d’habitants qu’en métropole. », a souligné le Professeur BASTIEN, directeur national des greffes et des prélèvements à l’Agence de la biomédecine.
« Plus de 85 personnes en attente de transplantation rénale sur Mayotte sont actuellement sous dialyse (rein artificiel)… ils peuvent attendre une greffe de rein durant plusieurs années mais la dialyse n’est pas un traitement définitif…Seule la greffe peut guérir définitivement de l’insuffisance rénale », a précisé le Professeur BASTIEN.
L’Agence de la biomédecine invite la population à prendre conscience du fait que chacun d’ entre nous est concerné par la problématique du don d’organes.
« Nous sommes tous concernés et nous sommes tous donneurs sauf si nous nous opposons de notre vivant au don de nos organes ... c’est à chacun, dans son intime conviction, de signaler son refus. Il n’ y a pas de jugement sur la position des personnes sur ce sujet, par contre, de son vivant , il faut signaler son opposition au prélèvement de ses organes, a indiqué Le Docteur Hélène JULIAN, médecin au service de régulation et appui du sud est de l’ océan indien( Réunion - Mayotte.)
Elle a balayé d’un revers de la main les rumeurs selon lesquelles certains médecins prélèveraient des organes ou des tissus humains en catimini.
« Il existe un registre officiel encadré par la loi qui s’appelle le registre national des refus de dons d’organes sur lequel toute personne peut s’inscrire », a ajouté Hélène JUILIAN.
La rencontre des experts de l’Agence de biomédecine avec les cadis ( imams et guides religieux) de Mayotte a mis en évidence le fait qu’il n’y a aucun obstacle, ni culturel, ni religieux aux dons d’organes.
« A l’Agence de la biomédecine, nous accompagnons toutes les régions de France et certains pays partenaires qui ont un impact important en termes de religion musulmane comme les pays du Maghreb. Tous ces pays ont également développé des programmes de prélèvements et de greffes de reins », a aussi expliqué le Professeur BASTIEN.
EMMANUEL TUSEVO