« Nous étions en avance mais nous n’avions pas les moyens de faire appliquer notre mesure »
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C'est bientôt la fin des sacs plastiques dans les grandes surfaces en France. Une mesure de protection de l’environnement dans l’ensemble bien accueillie par la population. Une mesure que Mayotte essaye de faire appliquer depuis 2004.
Un temps d’adaptation sera accordé à la grande distribution et aux usagers.
A Mayotte, la mesure a été votée par le conseil général depuis 2004. Les effets ont été très vite constatés. Mais, les contrevenants n’ont jamais été sanctionnés. Une brigade nature, un corps d’agents de sensibilisation ont été mis en place mais ils ne pouvaient pas verbaliser.
Et selon Ali Madi de la fédération des associations environnementales de Mayotte, les autorités n’ont pas proposé des sacs biodégradables de substitution comme cela avait été convenu. En effet, il avait été question d’organiser une filière de production de paniers en feuille de cocotier ou d’autre matériel naturel facilement trouvable sur l’île.
Et donc les poches en plastique n’avaient jamais été éliminées complètement. Au contraire, avec la multiplication des petits commerces et des marchands ambulants, le phénomène s’amplifie.
Si la grande distribution continue à jouer le jeu, les petits commerçants et surtout les vendeurs de poissons et de fruits et légumes en offrent ou en vendent à leurs clients.
L’application et la généralisation de la mesure montre que Mayotte avait raison il y a plus de 10 ans, mais n’avait pas les moyens de la faire appliquer, conclut Ali Madi. Désormais ce sont les forces de l’ordre qui la feront appliquer.
Un temps d’adaptation sera accordé à la grande distribution et aux usagers.
A Mayotte, la mesure a été votée par le conseil général depuis 2004. Les effets ont été très vite constatés. Mais, les contrevenants n’ont jamais été sanctionnés. Une brigade nature, un corps d’agents de sensibilisation ont été mis en place mais ils ne pouvaient pas verbaliser.
Et selon Ali Madi de la fédération des associations environnementales de Mayotte, les autorités n’ont pas proposé des sacs biodégradables de substitution comme cela avait été convenu. En effet, il avait été question d’organiser une filière de production de paniers en feuille de cocotier ou d’autre matériel naturel facilement trouvable sur l’île.
Et donc les poches en plastique n’avaient jamais été éliminées complètement. Au contraire, avec la multiplication des petits commerces et des marchands ambulants, le phénomène s’amplifie.
Si la grande distribution continue à jouer le jeu, les petits commerçants et surtout les vendeurs de poissons et de fruits et légumes en offrent ou en vendent à leurs clients.
L’application et la généralisation de la mesure montre que Mayotte avait raison il y a plus de 10 ans, mais n’avait pas les moyens de la faire appliquer, conclut Ali Madi. Désormais ce sont les forces de l’ordre qui la feront appliquer.