La pratique est illégale mais très répandue depuis plusieurs mois. Le taxi-scooter est devenu la solution pour éviter les embouteillages qui saturent les routes de la commune de Mamoudzou.
Pourtant, selon la Police Nationale "des individus s’adonnant de façon tout à fait illégale à la profession de chauffeur de taxi, portant ainsi préjudice aux artisans taxis locaux."
Le taxi-scooter est notamment présent aux abords de la barge, à Mamoudzou, pour prendre en charge les passagers venus de Petite-Terre qui viennent travailler dans la commune chef-lieu. Dans ce sens "le 9 décembre 2021, la BMR, renforcée par les policiers du Groupe d'Enquête et de Lutte contre l'Immigration Clandestine, avec l’assistance des fonctionnaires du GAO de la Police aux Frontières, mettait en place dès l’aube un dispositif en vue du contrôle et de l’interpellation de ces taxis illégaux"
Au final, 22 personnes ont été interpellées et placées en garde à vue lors de l'arrivée d'une barge. "Elles reconnaissaient se livrer ouvertement à la profession de "taxi scooter" ou "taxis mabawa". Chaque client était également auditionné" annonce la Police Nationale de Mayotte dans un communiqué. Les scooters, eux, ont été saisis et placés sous scellés.
Présentés à la justice, "les mis en cause se voyaient délivrer sur décision du Magistrat de permanence du Tribunal judiciaire de Mamoudzou des compositions pénales avec 200 € d’amende et des convocations en justice." et les forces de l'ordre d'annoncer que " cette opération sera renouvelée régulièrement."