L'Agence de l'outre-mer pour la mobilité prise d’assaut

Les centaines de néo-bacheliers viennent tôt le matin devant la structure à Mamoudzou pour les démarches en vue d’une mobilité, en majorité vers l’hexagone ou la Réunion. Où en sont-ils dans leurs démarches quand on sait que beaucoup veulent partir fin août ou début septembre?
Anticiper, c’est le mot magique pour que votre dossier soit traité dans les délais et en toute quiétude. Devant l'Agence de l’outre-mer pour la mobilité (Adom) ces derniers jours, ce sont surtout des néo-bacheliers qui s’y pressent pour faire leur demande de "Passeport Mobilité Etudes". L’Adom est dans sa période de forte activité. En effet, ce dispositif financé par l'Etat s’adresse aux étudiants résidant en outremer souhaitant poursuivre leurs cursus ailleurs, soit parce qu’il est inexistant, soit saturé dans le territoire de résidence.

Originaire de M’tsapéré, Youmna souhaite partir le 28 août prochain mais ce n’est pas encore gagné. Car sans la notification de bourse nationale qu'elle attend, Youmna devra débourser la moitié du prix de son billet. En effet, l'Adom finance l'intégralité du billet pour les boursiers mais seulement la moitié pour les non-boursiers. Elle est dans l’attente de cette notification. David, qui vient de Labattoir, veut lui aussi partir fin août. Mais contrairement à Youmna, son dossier est d’ores et déjà complet.

Une anticipation qu’il doit à sa sœur. Cette dernière a fait pour lui toutes les démarches. Un poids en moins pour ce jeune qui s’apprête à entamer une licence de philosophie à Toulouse.
Depuis quelques années, les démarches sont facilitées avec Internet. Le futur étudiant doit tout faire ou comme David se faire aider à partir du site mobilité.ladom.fr. Le jeune doit y créer un compte pour ensuite suivre les instructions. 

L'ADOM prise d'assaut