Fini le laxisme envers les vendeurs à la sauvette dans Mamoudzou et ses alentours. A quand la chasse à leurs fournisseurs ?
La lutte contre les vendeurs à la sauvette s’est intensifiée. Ils ont été chassés des abords du grand marché de Mamoudzou, vendredi leurs stocks ont été saisis. Leur point de repli, la mangrove de Kawéni, a lui aussi été déménagé par la police.
Une bonne nouvelle pour les commerçants réguliers qui ont été asphyxiés pendant des années aux yeux de la population et des autorités. Leurs associations ce sont souvent plaintes et ont mené des opérations de sensibilisation auprès des clients et des autorités. Cette campagne est donc bien accueillie par ces concernés.
Un des vendeurs à la sauvette s’est demandé, au micro de Mayotte 1ère, ce qu’il allait devenir ; comment il allait faire maintenant pour faire vivre sa famille ? Une question à poser à ceux qui ont permis, jusqu’à ces jours, cette tolérance coupable de pouvoir «travailler » en toute illégalité au détriment des professionnels qui paient toutes les charges. Avant de répondre, il serait peut-être judicieux de voir ce qui se passe aussi autour du grand marché de Moroni, où le maire mène une véritable chasse des vendeurs à la sauvette.
Et pourtant, ici à Mayotte, cette opération de lutte contre les vendeurs à la sauvette soulèvent des questions : non, pas celle de savoir pourquoi avoir attendu si longtemps avant de réagir avec des moyens aussi conséquents; enfin, mais plutôt, celle de la provenance de ces marchandises.
La plupart de ces vendeurs sont des personnes en situation irrégulière. Ce ne sont pas elles qui font le voyage jusqu’à Dubaï, Thaïlande ou Chine pour remmener ces produits, souvent de mauvaises qualité d’ailleurs.
Une petite enquête rapide auprès de ces mêmes travailleurs au noir et on apprend que ces produits leurs sont confiés par des commerçants qui ont pignon sur rue à Mamoudzou et à Majikavo. En ce qui concerne les produits agricoles, les voitures viennent leurs livrer jusqu’ au parking du marché de Mamoudzou.
Et le phénomène des vendeurs à la sauvette n’est pas uniquement localisé dans la zone urbaine et périurbaine de Mamoudzou, Majikavo et Petite-Terre. Les petits commerçants dans les villages ont aussi à composer avec cette concurrence déloyale de marchands mobiles qui transportent leurs marchandises dans des sacs à dos, des brouettes ou quelquefois des voitures.
Mais, alors, que répondre à ce père de famille qui reconnait être en situation irrégulière, « obligé » de vendre à la sauvette pour faire vivre sa femme et ses enfants ?
Une bonne nouvelle pour les commerçants réguliers qui ont été asphyxiés pendant des années aux yeux de la population et des autorités. Leurs associations ce sont souvent plaintes et ont mené des opérations de sensibilisation auprès des clients et des autorités. Cette campagne est donc bien accueillie par ces concernés.
Un des vendeurs à la sauvette s’est demandé, au micro de Mayotte 1ère, ce qu’il allait devenir ; comment il allait faire maintenant pour faire vivre sa famille ? Une question à poser à ceux qui ont permis, jusqu’à ces jours, cette tolérance coupable de pouvoir «travailler » en toute illégalité au détriment des professionnels qui paient toutes les charges. Avant de répondre, il serait peut-être judicieux de voir ce qui se passe aussi autour du grand marché de Moroni, où le maire mène une véritable chasse des vendeurs à la sauvette.
Et pourtant, ici à Mayotte, cette opération de lutte contre les vendeurs à la sauvette soulèvent des questions : non, pas celle de savoir pourquoi avoir attendu si longtemps avant de réagir avec des moyens aussi conséquents; enfin, mais plutôt, celle de la provenance de ces marchandises.
La plupart de ces vendeurs sont des personnes en situation irrégulière. Ce ne sont pas elles qui font le voyage jusqu’à Dubaï, Thaïlande ou Chine pour remmener ces produits, souvent de mauvaises qualité d’ailleurs.
Une petite enquête rapide auprès de ces mêmes travailleurs au noir et on apprend que ces produits leurs sont confiés par des commerçants qui ont pignon sur rue à Mamoudzou et à Majikavo. En ce qui concerne les produits agricoles, les voitures viennent leurs livrer jusqu’ au parking du marché de Mamoudzou.
Et le phénomène des vendeurs à la sauvette n’est pas uniquement localisé dans la zone urbaine et périurbaine de Mamoudzou, Majikavo et Petite-Terre. Les petits commerçants dans les villages ont aussi à composer avec cette concurrence déloyale de marchands mobiles qui transportent leurs marchandises dans des sacs à dos, des brouettes ou quelquefois des voitures.
Mais, alors, que répondre à ce père de famille qui reconnait être en situation irrégulière, « obligé » de vendre à la sauvette pour faire vivre sa femme et ses enfants ?