Un centre de recherches thérapeutiques sur la Covid-19 bientôt à Mayotte

L’annonce d’un futur centre de recherches thérapeutiques sur la Covid-19 à Mayotte déchaine les passions sur les réseaux sociaux.
 
Ce projet, qui verrait le jour à Mayotte et en Guyane, annoncé par la professeur Karine Lacombe lors de son audition à l’Assemblée nationale a fait l’effet d’une bombe, d’abord en Guyane puis à Mayotte

Il s’agit du programme « CoviSplam », récemment présenté à l’Assemblée par le professeur Karine Lacombe. L’idée, mise en œuvre à Paris depuis le mois d’avril dernier, consiste à transfuser aux malades, du plasma congelé de patients guéris.

Les premiers résultats seraient encourageants, mais il faudrait désormais tester « à grande échelle », d’où l’idée « d’utiliser » Mayotte et la Guyane, les deux départements où le virus est encore très actif.
Deux points interpellent particulièrement les Mahorais ces derniers jours.

Comme en Guyane, la perspective de prendre en quelque sorte, les Mahorais comme cobayes fait grincer quelques dents, alors que Clara de Bort la directrice de l’Agence Régionale de Santé Guyane trouvait cette initiative « très intéressante ». Si les réseaux sociaux se sont enflammés, pour le moment les élus et autorités de Mayotte ont préféré garder le silence.

Pendant ce temps, le député de Mayotte Mansour Kamardine inquiète de la situation sanitaire qu’il juge "très préoccupante" à Mayotte, continue d’interroger le gouvernement et demande des mesures urgentes.
En réponse, Annick Girardin, la ministre des outre-mer a répondu que tout allait bien que des mesures avaient été mises en place ; insistant sur le fait que les laboratoires effectuaient jusqu’à 1000 tests par jour. Une réponse qui n’a pas convaincu le député de Mayotte.