Cyclone Chido : le président de l'Umih Thierry Marx au chevet des restaurateurs et des hôteliers mahorais

Etat des lieux des dommages du bâti d'une structure hôtelière. Chef Marx et Charles-Henri Mandallaz président de l’UMIH Mayotte
En visite sur le territoire, Thierry Marx, président l'Union des métiers et des industries de l'hôtellerie (UMIH), première organisation professionnelle du secteur de l’hôtellerie-restauration est venu apporter son soutien aux professionnels sinistrés.

Pertes matérielles, dégâts structurels, absence d’eau et d’électricité. Les restaurateurs, hôteliers et prestataires d’activités n'ont pas été épargnés par le cyclone Chido, ils figurent parmi les plus touchés. Selon une enquête menée par l’Agence d’Attractivité et de Développement Touristique, les prestataires d’activités sont impactés à hauteur de 81% et les restaurateurs à hauteur de 100 % même si quelques réouvertures sont observées depuis le 15 janvier. Face à cette crise économique, Thierry Marx est venu à la rencontre de ses adhérents pour leur apporter tout son soutien et son aide.

On parle de reconstruction, je pense il est intéressant de parler de constuction de Mayotte, de voir à long terme comment on construit comment on norme un petit peu Mayotte, comment on va vers un tourisme qui a un impact social, environnemental donc dans une économie saine et seraine pour aller vers le futur. (...) Là on voit que l'enveloppe budgétaire pour aider à la sortie de cette crise est trop petite il faut vraiment élargir un peu les choses et c'est ce que je vais aller défendre à Paris pour porter la parole des professionnels mahoais.

Thierry Marx, président l'Union des métiers et des industries de l'hôtellerie (UMIH), interrogé au 19h de Mayotte La 1ère

Thierry Marx a également rencontré le Préfet et les acteurs des filières agricoles et de la Formation.

L'UMIH en entretien avec le Préfet de Mayotte. De G. à Droite,Thierry Marx, président, et UMIH Mayotte avec Marcel Rinaldy trésorier, Franck Ibanez, secrétaire général

« Devant l’ampleur des dégâts, il n’est pas réaliste de penser que l’on pourra ouvrir dans deux mois. En ce sens, la mesure envisagée par le gouvernement dans la loi-Urgence ne répond pas aux besoins des entreprises des filières tourisme, formation et agriculture. Pendant que les cultures repartent de zéro, nous devons nous approvisionner par un fret aérien surtaxé bien pénalisant. Et plus globalement, ce projet d’aide se révèle déconnecté de la réalité de toutes les entreprises de Mayotte.

Charles-Henri Mandallaz président de l’UMIH Mayotte

Les 108 professionnels interrogés estiment à 6 mois le retour à une activité à 83% du possible.