Mayotte zone de sécurité prioritaire, des collectifs et des politiques l’ont demandé depuis des années ; puis vint le temps des marches blanches et les marches pacifiques, sans suite. Et demain c’est toute l’île qui est invitée à marcher contre l’insécurité, la violence et la délinquance.
Un ancien député avait déclaré dans un grand quotidien national que l’île était au bord de la guerre civile : paranoïa, selon Paris.
Il faut dire qu’en décembre 2013, un de ses prédécesseurs, Boinali SAID TOUMBOU, avait affirmé que Mayotte n’avait pas besoin d’être classée en zone de sécurité prioritaire.
La même année, une mission de la commission des lois de l’assemblée nationale avait conclu que Mayotte n’était pas concernée par la mise en place d’une zone de sécurité prioritaire.
L’Union pour le développement de Mayotte avec les mahorais saisira lui aussi le ministre de l’intérieur, sans plus de succès.
"Les chiffres de la délinquance ne justifient pas l’envoi de moyens supplémentaires sur le nouveau département français."
Sur le terrain, mes mahorais constatent le contraire et dénoncent plutôt le sentiment d’impunité qui se développerait chez les jeunes délinquants. La réponse est inattaquable : il n’y a pas les structures adaptées pour accueillir cette catégorie de délinquants.
Devant la multiplication des agressions et l’allongement de la liste des victimes, la rue menace de se faire justice. Et là où les autorités parlent d’actes perpétrés par des jeunes désœuvrés en manque d’autorité parentale, une partie de la population voient une entreprise de déstabilisation téléguidée depuis Anjouan. Un syndicaliste a, quant à lui, noté la similitude entre les dernières agressions de Doujani, une localité de la commune de Mamoudzou et la grève pour l’égalité des droits. La presse nationale aurait très vite fait l’amalgame, ce qui pourrait lancer jeter le discrédit sur leur mouvement.
Alors, la marche de demain est sensée être le point de départ de quelque chose.
Il faut dire qu’en décembre 2013, un de ses prédécesseurs, Boinali SAID TOUMBOU, avait affirmé que Mayotte n’avait pas besoin d’être classée en zone de sécurité prioritaire.
La même année, une mission de la commission des lois de l’assemblée nationale avait conclu que Mayotte n’était pas concernée par la mise en place d’une zone de sécurité prioritaire.
L’Union pour le développement de Mayotte avec les mahorais saisira lui aussi le ministre de l’intérieur, sans plus de succès.
"Les chiffres de la délinquance ne justifient pas l’envoi de moyens supplémentaires sur le nouveau département français."
Sur le terrain, mes mahorais constatent le contraire et dénoncent plutôt le sentiment d’impunité qui se développerait chez les jeunes délinquants. La réponse est inattaquable : il n’y a pas les structures adaptées pour accueillir cette catégorie de délinquants.
Devant la multiplication des agressions et l’allongement de la liste des victimes, la rue menace de se faire justice. Et là où les autorités parlent d’actes perpétrés par des jeunes désœuvrés en manque d’autorité parentale, une partie de la population voient une entreprise de déstabilisation téléguidée depuis Anjouan. Un syndicaliste a, quant à lui, noté la similitude entre les dernières agressions de Doujani, une localité de la commune de Mamoudzou et la grève pour l’égalité des droits. La presse nationale aurait très vite fait l’amalgame, ce qui pourrait lancer jeter le discrédit sur leur mouvement.
Alors, la marche de demain est sensée être le point de départ de quelque chose.