La départementalisation de Mayotte a 5 ans et il n’y aurait pas de quoi pavoiser ?
Aucune ferveur particulière. Sur la place de la République, ce sont les drapeaux des syndicats qui ont manifesté hier pour l’égalité réelle avec les autres français et aujourd’hui contre la loi El Kohmry qui flottent.
N’y a-t-il vraiment pas de quoi pavoiser ?
Il serait injuste de dire que la départementalisation n’a rien emmené à Mayotte.
Mais pas autant que les mahorais étaient en droit d’en attendre, il y a 5 ans. A commencer par l’égalité sociale, puisque c’est dans ce domaine que le département est très attendu. Que le département de Mayotte mette en œuvre la loi de modernisation de l’action publique territoriale du 27 janvier 2014. Un texte qui fait du département le "chef de file" en matière d’aide sociale, d’autonomie des personnes et de solidarité des territoires.
Le monde économique aussi s’attendait à des investissements massifs de la part de l’Etat. Ce fameux plan de rattrapage qui devait remmener le dernier des départements français à un niveau analogue à celui des autres départements d’Outre mer. Notamment en matière de constructions d’équipements publics.
Ce « mauvais pilotage », comme l’a écrit la cour des comptes dans son dernier rapport sur le département de Mayotte, a fait taire les départementalistes de la première heure. Et le matraquage fiscal de cette année a fini par laisser place à des interrogations sur les bienfaits de la départementalisation.
Et pourtant, certaines n’en démordent pas : « La départementalisation de Mayotte a été à l’origine un acte politique majeur pour ancrer une bonne fois pour toute Mayotte dans la France ».
N’y a-t-il vraiment pas de quoi pavoiser ?
Il serait injuste de dire que la départementalisation n’a rien emmené à Mayotte.
Mais pas autant que les mahorais étaient en droit d’en attendre, il y a 5 ans. A commencer par l’égalité sociale, puisque c’est dans ce domaine que le département est très attendu. Que le département de Mayotte mette en œuvre la loi de modernisation de l’action publique territoriale du 27 janvier 2014. Un texte qui fait du département le "chef de file" en matière d’aide sociale, d’autonomie des personnes et de solidarité des territoires.
Le monde économique aussi s’attendait à des investissements massifs de la part de l’Etat. Ce fameux plan de rattrapage qui devait remmener le dernier des départements français à un niveau analogue à celui des autres départements d’Outre mer. Notamment en matière de constructions d’équipements publics.
Ce « mauvais pilotage », comme l’a écrit la cour des comptes dans son dernier rapport sur le département de Mayotte, a fait taire les départementalistes de la première heure. Et le matraquage fiscal de cette année a fini par laisser place à des interrogations sur les bienfaits de la départementalisation.
Et pourtant, certaines n’en démordent pas : « La départementalisation de Mayotte a été à l’origine un acte politique majeur pour ancrer une bonne fois pour toute Mayotte dans la France ».