Au lendemain du naufrage d’un kwassa en provenance d’Anjouan et qui a fait au moins 10 morts, les familles ont pu récupérer les corps.
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Cet après-midi un homme d’une cinquantaine d’années, son fils de 6 ans et une adolescente ont été inhumés à Mamoudzou au cimetière de Mgombani ; les autres corps ont été mis en terre dans d’autres localités où résident leurs proches notamment à Kaweni.
Le drame s’est produit jeudi 24 septembre 2020 en milieu d’après midi au large des côtes mahoraises; alors que la marée était basse mais montante pour une raison encore inconnue l’embarcation a chaviré.
Alertés aussitôt par des témoins de la scène aux Badamiers, les secours ont pu repêcher 15 personnes qui seront conduites vers l’hôpital de Dzaoudzi dans la soirée; 10 corps ont également été récupérés, malgré le nombre de moyens déployés sur le site.
Le naufrage d’un kwassa en provenance d'Anjouan fait 10 morts près des côtes de la plage des Badamiers en Petite-Terre.
Un énième drame de ce genre dans ce qu’il convient de qualifier de grand cimetière marin, avec la particularité que cela s’est déroulé en plein jour, et en pleine opération CHIKANDRA ( lutte contre l’immigration clandestine).
Au même moment, le président comorien Azali Assoumani a une nouvelle fois réaffirmé la souveraineté de son pays sur Mayotte devant les nations unies.Il faut aller plus loin face à un Etat comorien qui laisse faire malgré les accords passés, et révoltant, face à l’Etat français qui ne met pas les moyens suffisants pour endiguer l’immigration clandestine en provenance des Comores.
Devant les Nations Unies, le président comorien Azali Assoumani a une nouvelle fois réaffirmé la souveraineté de son pays sur #Mayotte @Azali_officiel https://t.co/C4e77gLuCC
— Mayotte la 1ère (@mayottela1ere) September 25, 2020