Un début de polémique est apparu à propos du nombre de personnes qui campent sur la Place de la République à Mamoudzou. Les chiffres varient selon les sources, entre 250 et 650. Un chiffre dérisoire puisque le nombre de sans papiers sur le département s’erait de 80 000
Il s’agit pour la plupart de personnes en situation régulière ou en passe de l’être. Or, le chiffre avancé est de 60 000 à 80 000 personnes en situation irrégulière à Mayotte.
Cette polémique apparait donc dérisoire quand on prend en considération les chiffres globaux de l’immigration clandestine.
Ces opérations coup de poings organisées par des villageois plus ou moins bien organisés mettent en évidence surtout le dénuement des autorités.
Rien n’a été prévu pour gérer ce genre crise. Les institutions sont complètement dépassées par l’ampleur de la tache et de leur impréparation.
Une citerne d’eau potable et quelques sandwiches ne suffiront pas. Il se pose déjà un problème d’hygiène. Et les mines déconfites des forces de l’ordre, des humanitaires et responsables d’associations comoriennes n’y changeront rien.
En face, les hommes politiques locaux rivalisent de déclarations chocs et intransigeantes.
Comment gère-t-on un département avec autant de personnes en situation irrégulière ?
Les préfets et les gouvernements qui se sont succédés avaient misés sur la fraternité entre musulmanes, la naïveté de certains grands élus et la soi disant passivité des mahorais.
Le mécontentement de la population ne peut pas avoir comme réponse, le placement provisoire de quelques familles en situation régulière alors que ce sont les milliers de clandestins qui sont visés.
Pendant ce temps, la lutte contre l'immigration clandestine s'intensifie. Vendredi dernier, la gare de la barge de Petite-Terre avait des allures de poste frontère avec la présence de gendarme et de policiers municipaux de Dzaoudzi.
Cette polémique apparait donc dérisoire quand on prend en considération les chiffres globaux de l’immigration clandestine.
Ces opérations coup de poings organisées par des villageois plus ou moins bien organisés mettent en évidence surtout le dénuement des autorités.
Rien n’a été prévu pour gérer ce genre crise. Les institutions sont complètement dépassées par l’ampleur de la tache et de leur impréparation.
Une citerne d’eau potable et quelques sandwiches ne suffiront pas. Il se pose déjà un problème d’hygiène. Et les mines déconfites des forces de l’ordre, des humanitaires et responsables d’associations comoriennes n’y changeront rien.
En face, les hommes politiques locaux rivalisent de déclarations chocs et intransigeantes.
Comment gère-t-on un département avec autant de personnes en situation irrégulière ?
Les préfets et les gouvernements qui se sont succédés avaient misés sur la fraternité entre musulmanes, la naïveté de certains grands élus et la soi disant passivité des mahorais.
Le mécontentement de la population ne peut pas avoir comme réponse, le placement provisoire de quelques familles en situation régulière alors que ce sont les milliers de clandestins qui sont visés.
Pendant ce temps, la lutte contre l'immigration clandestine s'intensifie. Vendredi dernier, la gare de la barge de Petite-Terre avait des allures de poste frontère avec la présence de gendarme et de policiers municipaux de Dzaoudzi.