Issihaka Abdillah : « ce qui est fait sans nous n’est pas efficace »

L’ancien conseiller général Issihaka Abdillah était l’invité de Zakweli.
L’ancien élu salue l’initiative d’organiser les Assises de la Sécurité : « Cette fois cela vient de nous, c’est une initiative locale et non pas imposée depuis Paris ». Pour lui l’engagement des mahorais est un gage de réussite ; « de toutes façons, avec ce que l’on a vu en matière de violence, on ne peut pas descendre plus bas » dit-il. Pour Issihaka Abdillah il est important de créer un comité de suivi : « c’est un travail quotidien de vérifier que des mesures sont appliquées ». Il se félicite aussi de la création de « l’Observatoire des Violences », « c’est une bonne chose car on doit étudier les causes ».

Issihaka Abdillah estime qu’il ne faut pas se limiter au lien entre immigration et délinquance : « les jeunes violents ne sont pas tous des étrangers, il y a aussi des français parmi eux ».
Enfin il appelle à une mobilisation diplomatique pour stopper l’immigration africaine : « nous avons le plus grand camp de réfugiés du monde au Kenya, d’autres camps en Tanzanie. Ces gens vont à Moroni puis traversent vers chez nous. Il faut que les diplomaties travaillent ensemble pour enrayer ce phénomène ».