Fini le bloc opératoire, ou encore le service de réanimation, l’hôpital civilo-militaire de Cavani baisse en grade. Sa nouvelle appellation “EMT1” vient avec une baisse d’effectif: des 90 infirmiers de SOS Médecins et Secouristes sans frontières ils ne sont plus que 20.
Au niveau matériel, il reste l'accueil et la salle de consultation ambulatoire. Les cas urgents sont stabilisés avant d’être déplacés au CHM.
”Au fur et à mesure, la prise en charge des pathologies liées au cyclone comme les plaies ou les amputations ont diminué, alors j’ai pris la décision de transformer l’ESCRIM en un dispositif de sécurité civile pour pouvoir faire une continuité de prise en charge des patients”.
explique Sergio Albarello, directeur de l’ARS
Un nombre de patients en forte baisse
Dans les premières semaines qui ont suivi l'installation, la structure recevait jusqu’à 300 patients par jour, aujourd’hui l’hôpital accueille une centaine de malades journaliers. L’équivalent d’un Centre Médical de Référence (CMR)
Selon Sergio Albarello “une fois que l’ensemble des activités médicales aura repris son activité d’avant Chido, on pourra dégrafer l’EMT1”, et cela pourrait arriver rapidement. Au vu de l’état des CMR, CHM et des équipes de médecine libérale, l’avenir de l’hôpital civilo-militaire sera discuté dans 8 jours par les autorités locales.