L’hôpital civilo-militaire de Cavani réduit son matériel et ses effectifs

L’ESCRIM, déployé sur le stade de Cavani après le cyclone Chido
L’ESCRIM, déployé sur le stade de Cavani après le cyclone Chido, a réduit sa voilure depuis le 4 février. Il devient un Emergency Medical Team de niveau 1. L'infrastructure et les équipes ont été diminuées en raison de la diminution du nombre de patients et de la gravité des maladies.

Fini le bloc opératoire, ou encore le service de réanimation, l’hôpital civilo-militaire de Cavani baisse en grade. Sa nouvelle appellation “EMT1” vient avec une baisse d’effectif: des 90 infirmiers de SOS Médecins et Secouristes sans frontières ils ne sont plus que 20.

L’ESCRIM, déployé sur le stade de Cavani après le cyclone Chido
L’ESCRIM, déployé sur le stade de Cavani après le cyclone Chido

Au niveau matériel, il reste l'accueil et la salle de consultation ambulatoire. Les cas urgents sont stabilisés avant d’être déplacés au CHM.

”Au fur et à mesure, la prise en charge des pathologies liées au cyclone comme les plaies ou les amputations ont diminué, alors j’ai pris la décision de transformer l’ESCRIM en un dispositif de sécurité civile pour pouvoir faire une continuité de prise en charge des patients”. 

explique Sergio Albarello, directeur de l’ARS

Un nombre de patients en forte baisse 

Dans les premières semaines qui ont suivi l'installation, la structure recevait jusqu’à 300 patients par jour, aujourd’hui l’hôpital accueille une centaine de malades journaliers. L’équivalent d’un Centre Médical de Référence (CMR) 

Selon Sergio Albarello “une fois que l’ensemble des activités médicales aura repris son activité d’avant Chido, on pourra dégrafer l’EMT1”, et cela pourrait arriver rapidement. Au vu de l’état des CMR, CHM et des équipes de médecine libérale, l’avenir de l’hôpital civilo-militaire sera discuté dans 8 jours par les autorités locales.