La gestion des déchets post-cyclone

Nous comptons 3 catégories de déchets: les ordures ménagères, les déchets verts et les déchets de destruction (encombrants, déchets bâtimentaires, cartons, etc...). Et ce n'est pas ce qui manque sur l'île depuis le passage de Chido et Dikeledi. Ces phénomènes ont en effet détruit et mis à terre toutes sortes d'objets, d'arbres, etc.  Des déchets qui sont pour certains encore dans la nature et qu'il faut traiter au plus vite. 

Pour donc éviter tous risques sanitaires et de santé publique liée à l'entreposage des déchets ménagers, le préfet de Mayotte a mis en place de nouvelles mesures:

• évacuer les tonnes de déchets vers l'installation de stockage non dangereux, situé à Dzoumogné et géré par le syndicat intercommunal d'élimination et de valorisation des déchets de Mayotte.
• brûler l'autre moitié des déchets ménagers. Une mesure d'urgence dérogatoire au règlement sanitaire départemental, prise par arrêté préfectoral, recueilli l'avis favorable du ministère du travail, de la santé des solidarités et des familles et du ministère de la transition écologique, de la biodiversité, de la forêt, de la mer et de la pêche, ainsi que de l'institut national de l'environnement industriel et des risques. 

Le brûlage sera réalisé sur le site d'Hajangua des habitants afin d'éliminer tous risques de propagation de départ de feu, tout en favorisant la dispersion des fumées au-dessus de l'océan. 

Le dispositif de brûlage fait l'objet d'un suivi par les services de l'Etat et d'une surveillance de la qualité de l'air par l'association Hawa Mayotte. Les premiers brûlages ont commencé ce mardi 4 février 2025.