Le Premier ministre Michel Barnier remet sa démission ce matin à 10h, heure de Paris. Les députés ont voté hier la censure du gouvernement Barnier
Le gouvernement le plus éphémère de la cinquième république, et aussi le seul inclure un Mahorais. Il ne sera resté en poste que deux mois et 29 jours : Thani Mohamed Soilihi, le secrétaire d’Etat à la Francophonie et aux Partenariats internationaux. Il a eu le temps de participer au sommet de la francophonie, à la COP, au G7, mais aussi à des rencontres comme récemment avec le ministre des Affaires étrangères somalien. La question de l’immigration clandestine vers Mayotte a été abordée.
Ce symbole, n’a pas empêché la députée RN Anchya Bamana de voter la censure. Elle vient pourtant de Sada, le même village que Thani Mohamed Soilihi. Là où il avait été accueilli en héros durant sa visite à Mayotte il y a deux semaines. L’autre députée, Estelle Youssouffa s’est abstenue comme presque tout le groupe LIOT.
Au nom de la stabilité politique. Mais elle l’avoue, “ça la démangeait” face à l’immobilisme du gouvernement sur la situation de l’île aux Parfums. Elle avait fini par déposer elle-même une proposition de loi Mayotte, voyant que Michel Barnier n’était pas pressé de reprendre les travaux entamés par ses prédécesseurs.
La suite, on la connaîtra ce soir
Emmanuel Macron doit prendre la parole à 20h. Il doit nommer un nouveau Premier ministre, avec cette fois, moins de tergiversations, car le temps presse. Il y a un budget à adopter. Même si le président de la commission des finances, Eric Coquerel se veut rassurant : il n’y aura pas de shutdown à l’américaine.
Le gouvernement démissionnaire peut toujours faire adopter une loi spéciale pour continuer de percevoir les impôts et payer les fonctionnaires. Reste à savoir si un nouveau gouvernement saura lui survivre à une motion de censure.
Impossible de dissoudre à nouveau l’assemblée avant juillet. Selon les Insoumis, la seule sortie de crise : la démission d’Emmanuel Macron, une solution toujours écartée jusqu’à présent par le chef de l’Etat. Des informations à retrouver dans vos journaux locaux et sur notre site internet. On aura l’occasion d’y revenir à 7h15 avec Thomas M’saidie. Le maître de conférences en droit public sera l’invité de Zakwéli.
Un homme de 22 ans est mort noyé hier soir
Il a été repêché au niveau du quai de la gare maritime de Mamoudzou, comme le raconte cet article sur notre site internet. D’après les premiers témoignages sur place.
Il sortait tout juste d’un bar à proximité et était ivre d'après des témoins qui racontent l’avoir vu plonger à l’eau, devant le groupe qui l’accompagnait et les passagers qui attendaient la barge.
Les pompiers sont rapidement arrivés sur place. Ils ont cherché pendant un quart d’heure dans les eaux noires avec lampe torche, palme, masque et tuba. Les 45 minutes de massage cardiaque n’ont pas suffi. Le SMUR a confirmé son décès sur place. Les circonstances de ce drame sont encore à éclaircir tout comme l’identité de la victime. Selon les pompiers, de nombreuses personnes ont expliqué la connaître ou la voir régulièrement, mais aucune identification formelle n’a pu être établie.
Les parents d’élèves du lycée de Kahani se sentent seuls
C’est le constat de Flash Info après cette nouvelle réunion organisée par la FCPE pour dénoncer l’insécurité dans et autour de l’établissement. À part la quarantaine de parents, seul le conseiller départemental du canton de Ouangani était présent. « Nous posons la question aux autorités : est-ce qu’elles sont avec nous ou contre nous ? Parce que c’est l’impression que ça donne" réagit la coprésidente de la fédération. Les participants ont fait valoir leur colère, leur déception et leur dépit, mais n’ont pas annoncé de nouvelle rencontre ou mobilisation.
La fonction publique se mobilise aujourd’hui
Plus d’une centaine de contractuels se sont rassemblés sous un collectif, il y a trois semaines, pour demander à cotiser autant que leurs collègues du reste de la France pour la retraite. Plusieurs comptent se mobiliser, ce jeudi, pour porter leurs revendications, à l’occasion de la grève nationale prévue entre autres contre les suppressions de postes.
Cela fait plusieurs années que les professeurs contractuels revendiquent de pouvoir cotiser pour la retraite autant que les contractuels dans le reste de la France. Si en métropole et dans les autres départements d’Outre-mer, ils cotisent à la fois auprès de la caisse de retraite des contractuels de la fonction publique, ils le font aussi auprès de la caisse de retraite complémentaire Ircantec. « Sauf à Mayotte. Nous cotisons moins, mais l’employeur encore moins. Nous voulons cotiser plus pour pouvoir avoir une retraite équivalente » insiste Antoine P., qui enseigne les mathématiques au collège Zéna M’déré, à Pamandzi, qui pointe du doigt aussi le retard récurrent dans le versement des salaires. « En ne cotisant pas à la retraite, automatiquement le salaire net apparaît plus élevé que dans le reste de la France.
Dans le bidonville de Mavadzani, il ne reste déjà que des champs de ruines.
Après quelques jours d’opération, le site est déjà méconnaissable selon le Journal de Mayotte qui évoque « un paysage presque désertique », alors qu’il y avait des centaines de cases auparavant. Actuellement, 150 gendarmes veillent 24h sur 24h pour cette opération qui doit durer encore deux à trois semaines. «
Cette zone était un point d’appui pour les délinquants qui descendaient par hordes jusqu’à la route nationale pour commettre des vols à main armée, des barrages, des agressions, » explique le commandant de la gendarmerie au JDM, qui reconnaît qu’une vingtaine de jeunes ont tenté de perturber l’opération avant d’être maîtrisé. La permanence sociale pour les relogements est toujours ouverte Un tiers des 150 familles concernées ont accepté les propositions à ce stade.
Tôles, réfrigérateurs, fours, carcasses de voiture... Au total plus de 560 tonnes sont à évacuer de la zone comme expliqué sur notre site Intertnet. Toute la journée, un ballet incessant de camion se relaie pour envoyer les déchets au centre de tri de l'entreprise ENZO. Malgré les 150 ouvriers déployés sur place, les responsables estiment qu'il faudra encore deux semaines pour terminer le nettoyage des lieux. En espérant que des averses de pluies intenses ne rendent pas le travail plus compliqué.