"Le préfet en l'occurrence a l'obligation de trouver un autre lieu pour ces migrants". Le collectif des citoyens 2018 excédé par la présence de migrants au lycée Bamana

Le collectif des citoyens 2018 dénonce la présence de migrants au lycée Younoussa Bamana plus d'un mois après le passsage du cyclone Chido.
Le collectif des citoyens mouvement 2018 réclame le départ des migrants qui sont encore au lycée Bamana à Mamoudzou. Installée au sein de l'établissement scolaire depuis le cyclone Chido, la centaine d'hommes et de femmes et enfants ne sait pas ou aller, alors même que l'école doit reprendre.

Plus d'un mois après le passage du cyclone Chido, le lycée Bamana abrite toujours une centaine de migrants originaires d’Afrique continentale. Ce jeudi 16 janvier le personnel d’entretien devait reprendre le service, il a refusé faute de conditions adaptées. Deux membres du personnel ont fait un malaise et ont été transportés aux urgences. La présence de ces migrants, le collectif des citoyens 2018 la dénonce.

Le préfet veut déplacer le problème, il veut prendre des gens qui sont rentrés de manière illégale ici sur le territoire de Mayotte donc il veut les sortir du lycée Bamana qui est complètement dévasté et détruit pour les renvoyer dans un autre établissement. Cela a un sens pour vous ? Pour nous cela n'a pas de sens. Ce que nous exigeons maintenant au vu de tous les malheurs que nous subissons pendant des années. Les autorités, le préfet en l'occurence a l'obligation de trouver un autre lieu pour ces migrants. qu'ils quittent le lycée Bamana qu'on les envoie aillleurs mais en dehors du département.

Safina Soula, présidente du collectif 2018

Le collectif exige la suspension des demandes d'asile politique. Ce jeudi il s'est également rendu au lycée des Lumières à kawéni pour apporter son soutien au collectif de kawéni. Ce dernier dénonce le transfert des migrants installés au lycée Bamana au collège Kwalé.

Collectif des citoyens 2018 au lycée des Lumières à Kawéni

Banderole insatallée au lycée des Lumières à Kawéni.